Encourager la population à participer à la vie publique

Bienne : Soumise en votation le 3 mars, la révision totale du Règlement de la Ville introduit un nouvel article sur la participation populaire. D’accord sur le fond, les élus sont cependant divisés sur la manière, détaillée dans des alinéas.

Les Infoquartiers biennois donnent Lieu à des rencontres entre les habitantes et habitants d’un quartier, qu’importe Leur milieu social ou leurs origines. archives Peter Samuel Jaggi Julie Gaudio Entamée en 2017, la révision totale du Règlement de la Ville de Bienne pourrait connaître son épisode final, lors des votations du dimanche 3 mars. Les ayants droit sont en effet invités à accepter cette nouvelle «Constitution» communale, inchangée depuis 1996. Décortiqué dans les moindres détails, le texte comporte quelques adaptations à la société actuelle. A commencer par l’article 6, intitulé «Participation de la population».

Celui-ci a donné lieu à de vifs débats lors des deux lectures au Conseil de ville. Si tout le monde s’accorde pour affirmer qu’il est important que les habitantes et habitants participent activement à la vie publique et expriment leur avis, les opinions divergent quant à la manière de le faire. L’alinéa 2 de l’article 6 en détaille certaines. Le premier point prévoit de «faire participer de manière appropriée des organisations de quartier» dans des affaires les touchant particulièrement. Quant à savoir lesquelles précisément, le texte ne le dit pas.

«Je pense qu’il s’agit plutôt des guildes ou associations de quartiers, pas des Infoquartiers», avance Isabel Althaus. Organisations de quartier Quoi qu’il en soit, la responsable du département Générations & Quartiers de la Ville de Bienne se réjouit que le travail effectué depuis tant d’années soit mis en lumière dans la nouvelle «Constitution». «Les Infoquartiers sont installés dans des endroits moins privilégiés, afin de toucher une population plus éloignée des processus politiques, notamment les jeunes et les personnes issues de la migration», éclaire-t-elle. «Nous construisons nos activités et projets en fonction de leurs préoccupations. Nous en quelque sorte les mesures à leur disposition: les soutenir pour la demande d’un bon de garde pour les crèches, les orienter vers les bonnes personnes s’ils se posent des questions sur la sécurité du chemin de l’école, etc.

» Le département de l’Urbanisme se sert en outre de ces lieux de rencontres afin d’attirer davantage de personnes, ou celles qui s’expriment moins, pour des consultations sur des projets de réaménagement. Récemment, des ateliers concernant la place de la Croix ont ainsi été organisés dans les différentes offres de l’Infoquartier de Madretsch. L’objectif était ainsi de toucher également des populations plus éloignées des processus de consultation. «Nous nous adaptons aux publics ciblés. Pour une place de jeux par exemple, nous allons demander aux enfants leur avis à travers des ateliers concrets et ludiques», précise Isabel Althaus.

Membre de la commission parlementaire chargée de la révision du Règlement de la Ville, la conseillère de ville Marie Moeschler, du Parti socialiste romand (PSR), est convaincue de l’importance de ces organisations de quartiers. «Les récentes consultations publiques prouvent que la population aime participer lorsqu’on le lui propose. Raison pour laquelle il est sensé de l’inscrire dans la nouvelle mouture de la Constitution»), appuie-t-elle. Interventions populaires Plus critiqué, le point suivant offre la possibilité à celles et ceux qui le souhaitent, même s’ils ne disposent pas du droit de vote communal, de déposer des interventions parlementaires au Conseil de ville. A droite, on craint que cette mesure ne «court-circuite» le processus politique actuel et n’alourdisse la charge de l’Administration.

«Le Parlement devrait pouvoir garder son rôle d’intermédiaire entre la population et l’Exécutif. Les habitantes et habitants peuvent s’approcher des 60 membres du Conseil de ville et nous soumettre leurs préoccupations», défend Daniel Suter, du Parti radical romand (PRR). L’élu craint aussi que cette mesure ne profite qu’à un petit groupe de personnes bien informées, voire militantes. «Pour moi, elle n’est pas un moyen pertinent d’encourager la participation politique.» Sa collègue du Conseil de ville, Sandra Schneider (UDC) abonde en son sens.

«Il existe suffisamment de possibilités de contacter les parlementaires. Notre rôle est d’être à la disposition de celles et ceux qui nous ont élus», argue-t-elle. «En outre, à Berthoud (Burgdorf) et Berne, la possibilité pour le peuple de déposer des interventions parlementaires n’est presque jamais utilisée.» Marie Moeschler confirme que Bienne ne serait pas pionnière en la matière. D’autres villes romandes proposent cette mesure.

«Je trouve qu’il est normal que des étrangers, qui payent leurs impôts et leurs charges sociales, puissent s’exprimer par ce biais. Il s’agit d’une proposition, pas d’une obligation», rappelle-t-elle. «Certaines et certains se méfient parfois de leurs élus et n’osent pas les approcher. Même si je déplore ce fait, on ne peut pas le nier.» Le Parlement des jeunes Enfin, l’article 6 remet sur la table le Parlement des jeunes, dans un troisième point.

Il a certes déjà existé par le passé, et n’est pas forcément voué à réapparaître dès l’introduction du nouveau Règlement, le 1er janvier 2025. «Si un groupe de jeunes de nos Infoquartiers sont motivés, nous pourrions tout à fait les accompagner dans leur démarche, comme ne le faisons pour d’autres projets», assure Isabel Althaus. «Toutefois, je ne pense pas qu’il s’agisse du meilleur moyen pour les encourager à s’engager en politique. Les expériences du passé montrent que ce sont surtout des étudiants formés ou des personnes déjà encartées dans les partis qui participent. Le Parlement ne permet ainsi pas de toucher celles et ceux issus des milieux plus défavorisés.

Pour eux, la priorité est souvent ailleurs: trouver Savoie ou une place en apprentissage. Ils ont également d’autres possibilités d’entreprendre, par exemple en organisant des projets concrets liés à leurs intérêts.» La question des ressources influence par ailleurs la réussite du Parlement des jeunes. «Il fonctionne dans des villes qui y mettent les moyens. Mais à Bienne, nous n’avons pas les capacités pour cela», estime Isabel Althaus.

Marie Moeschler s’appuie sur les exemples des autres communes pour défendre l’instauration d’un tel organe. «Il permet aux jeunes d’aborder des sujets qui les touchent particulièrement, sans devoir supporter de longs débats sur les finances biennoises», sourit-elle. A prendre ou à laisser? Malgré des avis divergents, ce nouveau Règlement de la Ville doit-il être directement jeté aux ordures? «Même si l’article 6 n’est pas nécessaire, nous recommandons d’accepter cette révision. Dans l’ensemble, beaucoup de points sont positifs pour l’UDC», salue Sandra Schneider. «Cette révision respecte les vœux du peuple, car deux initiatives ont été intégrées: l’interdiction des doubles mandats pour les conseillers municipaux et la limite de leurs salaires.

» En tant que membre de la commission parlementaire, Marie Moeschler encourage naturellement la population à griffonner un «oui» sur le bulletin. «Tout le monde n’est peut-être pas satisfait de tout, mais c’est le jeu politique. Cette révision résulte d’un consensus», souligne-t-elle. Daniel Suter ne cache pas en revanche qu’il rejettera cette révision, à titre personnel. «Tout n’est pas à jeter, mais certains points sont inacceptables.

Il faudrait selon moi en rediscuter», conclut-il. D’autres outils pour participer Outre l’article 6, la révision totale du Règlement de la Ville de Bienne inclut d’autres changements dans le domaine de la participation populaire. Les seuils de signatures nécessaires pour lancer un référendum facultatif et une initiative populaire ont par exemple été abaissés. Dans le premier cas, 800 ayants droit peuvent demander une votation populaire sur des arrêtés du Conseil de ville, contre un vingtième d’entre eux actuellement, soit environ 1500 personnes. De même, 2000 citoyennes et citoyens disposant du droit de vote communal peuvent déposer une initiative, contre un quinzième d’entre eux à présent, ce qui représente tout de même quelque 2000 personnes.

La différence dans ce cas n’est pas forcément énorme. La nouveauté réside cependant dans le mode de calcul: les seuils sont désormais fixes, qu’importe le nombre d’ayants droit (30’435 personnes au 30 janvier 2024.

Source: Journal du Jura

Keine Work-Life-Balance auf Kosten der Allgemeinheit

Meine Kolumne „Aus dem Grossen Rat“, erschienen im Bieler Tagblatt vom 1. November 2023

Die nationalen Wahlen sind vorbei und einige Grossräte werden nun als neugewählte Nationalräte ihres Amtes walten dürfen. Besonders freut mich die Wahl meiner „Noch-Kollegin“ Katja Riem, welche neu als jüngste Nationalrätin der Schweiz ins Bundeshaus einziehen wird. Ins Kantonsparlament nachrutschen wird dafür Nils Fiechter. Die junge Generation, welche sich nicht auf die Strasse kleben will, sondern wirklich etwas für das Land bewirken möchte, findet in der SVP die richtige Partei.

Sehr positiv überrascht haben mich die Ständeratskandidaten. Obwohl die Resultate sehr deutlich und mit grossem Abstand ausfielen, schaffte noch niemand die Wahl im ersten Wahlgang. Durch den Rückzug der auf den hinteren Rängen gelandeten Kandidaten konnte auf einen zweiten Wahlgang und damit auf zusätzliche Kosten und Aufwände verzichtet werden. Als Steuerzahlerin danke ich allen Kandidaten und Parteien für diesen pragmatischen Entscheid.

Weniger pragmatisch wird es in der kommenden Wintersession im Grossen Rat: Ein Vorstoss der Linken verlangt, dass die wöchentliche Arbeitszeit bei Kantonsangestellten auf 38 Stunden reduziert wird – bei gleichbleibendem Lohn versteht sich. Doch wer soll dies bezahlen? Einmal mehr die Steuerzahler, welche in der Privatwirtschaft einer 42-Stundenwoche nachgehen und damit die gestiegenen Kosten für Miete, Krankenkasse und staatliche Mehrausgaben berappen müssen. Dieser Vorstoss ist ein Paradebeispiel linker Umverteilungspolitik und gehört im Parlament ohne Wenn und Aber abgelehnt.

Ein jedes Unternehmen kann für sich selber entscheiden, ob eine Viertagewoche sinnvoll und vor allem finanziell tragbar ist. So gibt es bereits Firmen, welche sich für ein solches Modell entschieden haben. Die zusätzliche freie Zeit wird jedoch auf die vier Arbeitstage verteilt und somit vorgearbeitet.

Eine Reduktion der Arbeitszeit bei gleichbleibendem Lohn ist für das Gros der Unternehmen nicht machbar. Es ist darum auch nicht weiter verwunderlich, dass die Motion einzig für Kantonsangestellte gelten soll. Der Regierungsrat rechnet in seiner Antwort vor, dass hierfür Mehrkosten von bis zu 140 Millionen Franken anfallen würden. Es bräuchte dabei auch mehr Personal, um fehlende Ressourcen aufzufangen. Mehr Leute in der öffentlichen Verwaltung werden letztendlich auch mehr kosten.

Statt immer mehr Gelder umzuverteilen, sollte gerade der Kanton Bern endlich seine Steuern senken. Davon hätten nicht nur Gewerbe und Unternehmen, die Jobs schaffen, etwas davon, sondern auch die Arbeitnehmer und Büezer, denen Ende Monat endlich wieder mehr Geld im Portemonnaie bleibt.

Ausgemergelte Milchkühe vs. Testimonials zur Kultur: So sieht der Bieler Tobs-Abstimmungskampf aus

Die ausgemergelte SVP-Kuh ist schon seit zwei Wochen im Ring, und nun ist auch die Pro-Kampagne fürs Tobs und die Stadtbibliothek angelaufen. Worauf die beiden Lager setzen.

Vor zwei Wochen hat die SVP ihre Kampagne gegen die Leistungsverträge mit dem Theater Orchester Biel Solothurn (Tobs) und die Stadtbibliothek lanciert, nun zieht auch das Pro-Lager nach. «Wenn wir jetzt durchstarten, kommen wir im genau richtigen Moment», sagt die Bieler Stadträtin Anna Tanner (SP) über die Lancierung einen Monat vor den Wahlen. Ihre Erklärung: Diese Woche werden die Wahlunterlagen verschickt.

Plakate werden in der Stadt keine zu sehen sein, sagt die Bieler Stadträtin, die die Kampagne überparteilich koordiniert. Weil das Budget dafür fehle, aber auch, weil Plakate zur Abstimmung über die Leistungsverträge mit dem Tobs und der Stadtbibliothek in der Flut an Plakaten für die nationalen Wahlen unterzugehen drohten.

«Stattdessen setzen wir auf Testimonials, die wir in den sozialen Medien verbreiten möchten», so Tanner. Also persönliche Botschaften, in denen Politikerinnen und Politiker von der Partei der Arbeit links aussen bis zur FDP und der PRR, aber auch Kulturschaffende erzählen, weshalb ihnen die Stadtbibliothek oder das Orchester besonders am Herzen liegt.

Allianz von PdA bis FDP

Damit würden sie auch zeigen wollen, dass die Unterstützung für die Bibliothek und das Tobs breit abgestützt sei, sagt Tanner. Roman Eggimann (FDP) schreibt auf einem der Testimonials: «Kultur ist Balsam für die Seele – tun wir uns etwas Gutes», sein frankofoner Parteikollege und Präsident der Stiftung Stadtbibliothek, Maurice Paronitti (PRR), vergleicht Kultur mit Glück, die man teilen müsse. Auch am anderen Ende des politischen Spektrums klingt es bei Pir Ché Celik (PdA) ähnlich: «Kultur schafft Brücken, keine Barrieren.»Hinter dieser koordinierten Aktion, die von links bis ins bürgerliche Lager reicht, steckt die lose organisierte überparteiliche Kulturgruppe. Auch bei den Diskussionen der Sparmassnahmen Substance 2030 hätten sie nach einem Konsens gesucht, ihn aber nicht gefunden, sagt Tanner. Für die Abstimmungen über die Leistungsverträge für das Tobs und die Stadtbibliothek hingegen sei es gelungen, die Fronten zwischen links und rechts aufzuweichen. «So konnten wir Unterstützerinnen und Unterstützer aus fast allen Lagern finden.»

Die ausgemergelte Kuh «passt»

Mit «fast allen» meinte Tanner: alle Parteien ausser der GLP, die zur Stimmfreigabe aufgerufen hat. Und der SVP, die eine Kampagne gegen die Leistungsverträge mit dem Tobs und der Stadtbibliothek fährt.Die Partei habe in den ersten zwei Wochen seit Kampagnenstart ihren Flyer an 1700 Adressen «gezielt verschickt», wie Sandra Schneider (SVP) sagt. An Sympathisanten, Mitglieder, Bekannte, daneben auch während spontaner Flyeraktionen in der Stadt.

Dabei setzt die SVP auf ein altbekanntes Sujet: eine ausgemergelte Kuh, die Milch in ein übervolles Chessi abgibt, das mit «Tobs» beschriftet ist.

«Wir verwenden das Sujet schon seit mehreren Jahren, zu jeweils verschiedenen Themen», sagt Schneider. Und sie findet: «Es passt auch diesmal sehr gut.» Es könne nicht sein, dass man trotz laufender Diskussionen um die finanzielle Sanierung der Stadt dem Tobs für vier Jahre Geld sprechen wolle. «Die Bürger sind hier die Milchkühe, die mehr Steuern werden bezahlen müssen – das kann es nicht sein.»

Im Stadtrat hätten sie damals vorgeschlagen, dass die Leistungsverträge für zwei statt für vier Jähre ausgesprochen würden. Auch hätten sie das Tobs aufgefordert, sich Gedanken zu machen, wo es sparen könnte. «Alles wurde abgelehnt und ignoriert.» Deshalb liessen sie auf Worte jetzt Taten fliessen und engagierten sich gegen die Leistungsverträge.

Beidseits verhaltener Optimismus

Noch haben die beiden Kampagnen knapp vier Wochen, um die Gunst der Bieler Stimmbevölkerung zu gewinnen. Anna Tanner gibt sich verhalten optimistisch; die überraschend klare Ablehnung des Budgets im vergangenen Herbst steckt ihr noch in den Knochen. «Die Prämien steigen, die Kaufkraft schwindet – da besteht schon eine gewisse Gefahr, dass man solche Leistungen plötzlich infrage stellen könnte.»Dennoch ist Tanner überzeugt, dass die Bielerinnen und Bieler ihre Bibliothek, die Wissen für eine breite Bevölkerung bereitstelle, ihr Orchester, das weit über Biel hinaus strahle und künstlerisches Know-how nach Biel bringe, weiterhin wollten.

Auch die SVP, die diesmal nicht auf weitere Unterstützung aus dem bürgerlichen Lager zählen kann, gibt sich verhalten optimistisch. Die Rückmeldungen zu ihrer Kampagne bestätigten, was Schneider schon lange sagt: Dass sich die Stadt einen Luxus in dieser Art nicht mehr leisten könne.

Text: Jérôme Lechot, Bieler Tagblatt

«Eine Schweiz ohne Neutralität ist ein Verlust für die Welt»

Mein Interview in der «Bieler Zeitung» und «Seeland Woche» von Ende September 2023

Sandra Schneider ist früh in die Politik eingestiegen – und dies mit viel Leidenschaft und Herzblut. Nun kandidiert sie auf der Liste 2 für die Junge SVP für den Nationalrat und möchte damit der jüngeren Generation eine Stimme in Bundesbern geben. Die bodenständige Bielerin setzt sich ein für die Direkte Demokratie, eine neutrale und unabhängige Schweiz sowie eine Migrationspolitik, die den Interessen des Landes dient. Sie kämpft gegen eine zunehmende Regulierungsdichte sowie gegen grüne Verkehrsideologie auf Kosten der Autofahrer.  

Als 18-Jährige sind Sie in die Junge SVP eingetreten und engagieren sich in zahlreichen politischen Ämtern unter anderem als Stadträtin von Biel und Grossrätin des Kantons Bern. Welche Erfahrungen haben Sie bis jetzt im Stadt- und Kantonsparlament gemacht? 

Sandra Schneider: Als erstes fallen natürlich die unterschiedlichen politischen Verhältnisse auf: Der Bieler Stadtrat ist rot-grün dominiert, während das Kantonsparlament bürgerlicher geprägt ist. Bemerkbar macht sich dies namentlich bei den Finanzen: Der Kanton Bern konnte dank einer griffigen Schuldenbremse seine Verschuldung in den vergangenen Jahren kontinuierlich senken. Die Stadt Biel kennt dieses Instrument nicht und hat seinen Schuldenberg im letzten Jahrzehnt verdoppelt. Die Marke von einer Milliarde Franken wird bald überschritten!
Aber auch im parlamentarischen Betrieb gibt es einige Unterschiede. Auf Stufe Kanton werden alle Abstimmungen im Rat elektronisch erfasst und protokolliert. Als Bürger können Sie kontrollieren, ob «Ihr» Vertreter auch in Ihrem Sinne abstimmt. Seit Beginn der aktuellen Legislatur im Juni 2022 werden die Ratsdebatten auch per Video-Live­stream im Internet übertragen. Dies alles fehlt im Bieler Stadtrat, obwohl ich entsprechende Vorstösse schon vor Jahren eingereicht habe. Biel als «Stadt der Zukunft» hinkt hier ziemlich hinterher.

Sie politisieren schon lange. Was hat Sie dazu bewogen, respektive was fasziniert Sie an der Politik? 

Die Abwahl von Christoph Blocher aus dem Bundesrat hat mich politisiert. Bald darauf bin ich der Jungen SVP beigetreten, weil ihre Positionen meinen eigenen Standpunkten am nächsten sind. Eine aktive Rolle in der Politik zu übernehmen hat mich von Anfang an interessiert und ich hatte das Glück, im Herbst 2012 mit 21 Jahren in den Bieler Stadtrat gewählt zu werden. 2018 folgte dann der Sprung in den Grossen Rat. Mit meiner Nationalratskandidatur auf der Liste 2 der Jungen SVP möchte ich der jüngeren Generation eine Stimme geben.

Was reizt Sie, künftig auf Bundesebene mit zu wirken?

Viele wichtige Bereiche werden auf Stufe Bund geregelt. So die Aussenpolitik, die Landesverteidigung oder das Asylwesen. Die Corona-Pandemie und der Ukraine-Krieg haben gezeigt, dass man sich in schwierigen Zeiten nicht am Ausland orientieren sollte. Die Landesversorgung mit wichtigen Gütern und die Sicherheit sind elementare Aufgaben des Staates. Dazu gehört auch die Frage, wer wir alles in die Schweiz lassen wollen – und wer nicht.

Wo würden Sie im Nationalrat Ihre politischen Prioritäten setzen? Krisen werden uns auch weiterhin begleiten. Die Armee hat in den letzten Jahren mehrmals unter Beweis gestellt, dass sie verlässlich und vielseitig einsetzbar ist und den zivilen Stellen wertvolle Unterstützung leisten kann. Mit Blick auf die zunehmend unsichere Weltlage ist darum wichtig, dass die Miliz-Armee gestärkt, Bestände erhöht und Investitionen in Mensch und Material getätigt werden. 

Sie setzten sich unter anderem für eine neutral und unabhängige Schweiz ohne EU-Beitritt ein. Wie neutral und unabhängig ist unser Land denn heute in der globalisierten Welt noch und wieso gehört die Schweiz nicht in die EU?

Die Schweiz stand schon immer in der Kritik für ihre Neutralität. Leider wird oft verwechselt: Die Bürgerinnen und Bürger können und sollen Partei ergreifen – die Rolle des Staates ist aber eine andere. Die immerwährende, bewaffnete Neutralität ist ein wichtiges Element für die Sicherheit unseres Landes. Von diesem Schutz profitieren nicht nur Schweizerinnen und Schweizer, sondern insbesondere auch Ausländer, die in unser Land gekommen sind. Nach dem russischen Angriff auf die Ukraine hat die Schweiz ihre Neutralität über Bord geworfen. Man wollte dem Westen gefallen. Heute wird die Schweiz von den Grossmächten nicht mehr als neutraler Staat gesehen und kann daher auch nicht mehr glaubhaft als unparteiischer Vermittler auftreten. Das zeigt: Eine Schweiz ohne Neutralität ist ein Verlust für die Welt. Die Schweiz muss endlich wieder vermehrt auf ihre Unabhängigkeit bedacht sein. Das ist keine Abschottung, wie es Linke und Grüne immer formulieren. Die Schweiz war schon immer ein weltoffenes Land, das mit allen Ländern Handel treibt. 

Ebenso ein Steckenpferd von Ihnen ist die Begrenzung der Zuwanderung. Unser Asylsystem liegt im Argen. Was läuft falsch und wer ist bei uns willkommen?

Trotz einem Zuwachs von 1,5 Millionen Menschen in den letzten zwanzig Jahren beklagt die Wirtschaft einen Fachkräftemangel. Es kommen also zu viele und die falschen Ausländer in die Schweiz. Die EU-Personenfreizügigkeit beschert der Schweiz ein Wachstum, das nur quantitativ aber nicht qualitativ ist. Der Kuchen bleibt gleich gross, wird jedoch in immer kleinere Stücke geteilt. Heute hat es ein ungelernter Rumäne einfacher, in die Schweiz zu gelangen, als ein gesuchter IT-Spezialist aus Indien. Dort sehe ich das grosse Problem: Die Migrationspolitik dient nicht mehr den Interessen des Landes. Dabei ist dieser Bereich ein Dreh- und Angelpunkt, weil er viele weitere Bereiche miteinschliesst. Die Kosten für das Soziale oder für das Gesundheitswesen explodieren nicht zuletzt deshalb, weil viele Leute von Leistungen profitieren können ohne je entsprechend ins System einzubezahlen. Das Asyl­wesen verschärft diese Problematik zusätzlich. Statt an Leib und Leben Verfolgte zu schützen, wird das Asylrecht heute als Einwanderungs-Vehikel missbraucht. So können auch Leute mit negativem Asyl-Entscheid weiterhin in der Schweiz bleiben – «dank» der allzu grosszügigen Gewährung des Status «vorläufige Aufnahme». Die Kosten dieser immer grösser werdenden Zahl tragen Bund, Kantone und Gemeinden – also die Steuerzahler. Und die Bewohner kleiner Ortschaften wie Wolfisberg oder Heiligenschwendi müssen die Unterbringung dieser illegalen Wirtschaftsmigranten erdulden.

Sie fordern zudem tiefere Steuern, Abgaben und Gebühren. Können Sie das konkretisieren, wo würden Sie Steuern & Co einsparen? 

Die Verwaltung wächst unaufhörlich und vor allem wächst sie weit schneller als die Wirtschaft. Damit steigen unweigerlich auch Ineffizienz und Leerläufe. KMU, Gewerbe und Privatpersonen merken das am eigenen Leib, wenn sie sich mit der Bürokratie auseinandersetzen müssen. Tiefere Steuern, Abgaben und Gebühren zwingen den Staat dazu, seine Mittel bedachter einzusetzen und Prioritäten zu setzen. Von Steuerentlastungen profitiert übrigens auch der Staat: Freigewordene Mittel werden investiert, es entstehen Arbeitsplätze, kurbeln den Konsum an und führen letztendlich wieder zu mehr Steuersubstrat. Wer weniger an den Staat abliefern muss, hat auch bessere Möglichkeiten zur persönlichen Vorsorge. Ich befürworte darum die Idee, AHV-Renten von den Steuern zu befreien. Wer jahrzehntelang auf diesen Lohnbestandteil verzichtet hat, soll ihn im Alter nicht mehr versteuern müssen. Es wäre auch ein Anreiz, länger im Arbeitsleben zu verbleiben. Heute wird das Erwerbseinkommen zur Rente hinzugerechnet, womit eine Person rasch in eine höhere Steuerprogression fällt. Wenn von Mehrleistung nur der Staat profitiert, liegt etwas im Argen.

Als Vorstandmitglied des Gewerbeverbandes Bieler KMU setzen Sie sich für gute Rahmenbedingungen für KMU und Gewerbe ein. Was sind die grössten Anliegen der KMU?

Die zunehmende Regulierungsdichte habe ich bereits angesprochen. Der rasche und massive Anstieg der Energiepreise stellt viele Betriebe vor grosse Herausforderungen. Hier zeigen sich vor allem die Folgen des überstürzten Ausstiegs aus der Kernenergie. Zusammen mit dem erklärten Ziel, von fossilen Energieträgern wegzukommen, stellt sich die Frage, wo und wie der zunehmende Bedarf an Strom produziert werden kann. Strommangellagen sind heute schon eine ernste Gefahr. Wind und Solar allein bringen nur begrenzte Effekte, wie das Beispiel Deutschland zeigt. Und der Ausbau der Wasserkraft wird oft von grüner Seite jahrzehntelang verhindert, siehe Projekt Grimselstaumauer-Erhöhung. Ich plädiere daher für den Bau neuer Kernkraftwerke, damit Strom auch künftig ausreichend und zu einem bezahlbaren Preis produziert werden kann.
Aus Berner Sicht ist es wichtig, dass nun endlich die Steuerbelastung für juristische Personen gesenkt wird. Der Kanton Bern ist heute in wirtschaftlichen und fiskalischen Rankings meist auf dem letzten Platz anzutreffen. Dabei verfügt Bern eine ideale Lage zwischen den Zentren Genf, Basel und Zürich und weist als zweisprachiger Kanton Vielfalt auf, die man als Wettbewerbsvorteile besser nutzen könnte. 

Als Vorstandsmitglied des Automobilclubs Schweiz ACS Sektion Bern bekämpfen Sie grüne Verkehrsideologie auf Kosten der Autofahrer. Was sind hier die grössten Missstände und was braucht es für eine wirtschaftsfreundliche Mobilität?

Der motorisierte Individualverkehr ist der wichtigste Verkehrsträger der Schweiz. Der Staat macht beim Autofahrer gerne die hohle Hand, knausert aber beim Ausbau der Infrastruktur. Stattdessen wird mit den Abgaben der «Strasse» der ÖV quersubventioniert oder das Geld landet direkt in der allgemeinen Bundeskasse. Es ist ein Lichtblick, dass der neue UVEK-Vorsteher, Bundesrat Albert Rösti, nun den gezielten Ausbau der Autobahn A1 auf sechs Spuren forciert. Wichtige Umfahrungsprojekte wie im Emmental oder Oberaargau haben von der Bevölkerung an der Urne «grünes Licht» erhalten. Diese sind nun zügig zu realisieren und die betroffenen Anwohner vom Durchgangsverkehr zu entlasten.

Insbesondere in links-regierten Städten wird das Auto als Zeichen individueller Freiheit bekämpft. Manifestiert wird dies mit Strassenschikanen, Fahrverboten, überrissen hohe Parkgebühren und der Aufhebung zahlreicher Parkplätze der Blauen Zone. Gerade letzteres erweist sich aber zunehmend als Bumerang: Einerseits fehlen Einnahmen, welche die klammen Städte dringend benötigen, andererseits schwächen sie dadurch das einheimische Gewerbe. Handwerker erreichen ihre Kunden immer schwieriger und Läden in Innenstädten kämpfen mit fehlender Kundschaft. 

Was wünschen Sie sich künftig für unser Land?

Eine sichere Zukunft in Freiheit. Es ist unsere Aufgabe, dass auch nachfolgende Generationen die Schweiz ihre Heimat nennen können. Errungenschaften wie die direkte Demokratie, unsere Traditionen oder eine gelebte Meinungsfreiheit müssen wir bewahren und weitergeben. 

Interview: Corinne Remund, Bieler Zeitung / Seeland Woche

Les conseillers municipaux ne siégeront pas au Grand Conseil

Dans le cadre de la révision totale du Règlement de la Ville, les parlementaires biennois ont rediscuté de la question des doubles mandats pour les membres de l’Exécutif. La majorité a cependant refusé d’introduire cette nouvelle disposition.

Les membres du Conseil municipal de Bienne n’ont pas le droit, depuis 2013, de siéger au Grand Conseil bernois ou au Conseil national. Archives Tanja Lânder Julie Gaudio Procéder à la révision totale du Règlement de la Ville de Bienne amène les politiciennes et politiciens à discuter de dossiers que l’on croyait classés. Ainsi, mercredi, en dernière partie de séance, le Parlement a remis sur le tapis la question des doubles mandats pour les conseillères et conseillers municipaux (article 59).

Au risque de déplaire à certains, les parlementaires ont maintenu l’interdiction, pour les membres de l’Exécutif, de briguer un mandat au Grand Conseil bernois ou au Conseil national. 77 Mon impact serait différent en tant que député au Grand Conseil, car les élus cantonaux sont davantage pris au sérieux. Erich Fehr Maire de Bienne (PS) En 2010, les électrices et électeurs avaient voté à 63% en faveur d’une initiative populaire du parti politique Passerelle demandant cette interdiction. Depuis 2013, cette disposition est inscrite dans le Règlement de la Ville. Le Conseil municipal de Bienne, ainsi qu’une minorité de la commission spéciale «Révision totale du Règlement de la Ville» (RRV), ont tout de même voulu relancer le débat.

Le conseiller de ville Bernhard Leuenberger (FDP) a tout tenté pour faire accepter au Parlement la réintroduction des doubles mandats. «Je ne vois en fait que des avantages et pas un seul inconvénient», estime-t-il. «Dans le canton de Berne, les Communes et le Canton collaborent étroitement. Or, nouer des contacts personnels avec des représentants cantonaux pour défendre les intérêts de nos villes devient de plus en plus difficile. Je ne vois pas pourquoi les principaux représentants de la commune n’auraient pas le droit de siéger au Parlement cantonal.»

Carrière personnelle avant tout

Deuxième plus grande cité du canton, Bienne est pourtant l’une des seules à interdire aux membres de son Exécutif un mandat aux échelons supérieurs. «Cela ne fait aucun sens!» relève Mohamed Hamdaoui (Le Centre). «Soit on décide cette interdiction au niveau cantonal, et dans ce cas, elle s’applique à toutes les communes, soit on l’autorise partout, y compris à Bienne.» Le conseiller de ville, qui a lui-même siégé au Grand Conseil par le passé, émet toutefois une réserve. «Pour moi, seul un membre du Conseil municipal devrait être autorisé à briguer un double mandat, et pas trois, comme cela est proposé.

Ceci afin d’éviter un patchwork d’opinions. Cette personne aurait ainsi le devoir moral de défendre avant tout ce qui est bon pour Bienne, indépendamment de son parti politique», avancet-il. S’appuyant sur le succès de l’initiative populaire de son parti, Ruth Tennenbaum (Passerelle) craint justement le contraire. Selon elle, les conseillers municipaux votent avant tout pour leur parti. Et de citer l’exemple du directeur des Affaires sociales de Kôniz qui a voté avec son groupe parlementaire, l’UDC, sur ces questions, «bien que cela ait eu des conséquences néfastes pour sa commune».

Pour la conseillère de ville Passerelle, le double mandat détourne les politiciennes et politiciens communaux de ce pourquoi ils ou elles ont été élus, faisant ainsi passer leur «plan de carrière» avant les intérêts de leur ville. Elle considère en outre qu’il n’y a pas besoin de siéger au Grand Conseil pour intervenir directement auprès des décideurs concernés. «D’autres réseaux et contacts jouent un rôle plus important qu’un double mandat», souligne-t-elle, en citant les exemples du Campus de la Haute école bernoise, d’Expo.02 et du Switzerland Innovation Parle, tous implantés à Bienne.

Davantage pris au sérieux

Le maire Erich Fehr (PS) voit les choses différemment. «Il existe de nombreux cas où les membres de l’Exécutif agissent dans l’intérêt de leur ville, comme à Berthoud (Burgdorf) et Langenthal, où les maires de gauche se sont associés aux représentants de la droite sur la question de la péréquation financière», appuie-t-il. Et d’ajouter, en s’appuyant sur son expérience personnelle: «Je suis actif dans de très nombreux comités, par exemple dans l’Association des communes bernoises. Mon impact serait différent en tant que député au Grand Conseil, car les élus cantonaux sont davantage pris au sérieux.» L’argumentation du maire n’a néanmoins pas suffi à convaincre la majorité des conseillères et conseillers de ville. Mais le dernier mot n’a pas encore été dit.

La population pourrait encore s’exprimer sur cette question au moment de la votation, en mars prochain, de la révision totale du Règlement de la Ville. Et la suite? A l’issue des séances du 7 et 8 juin 2023, le Conseil de ville de Bienne a achevé la première lecture du nouveau Règlement de la Ville. La commission spéciale interpartis créée à cette occasion va désormais procéder à un nouvel examen du texte, en approfondissant les points restés ouverts. Ceci en vue de la deuxième lecture, prévue pour le mois de novembre. Lors de celle-ci, les parlementaires décideront également du message en vue de la votation et de savoir s’il y a lieu de soumettre le nouveau Règlement de la Ville avec des variantes.

A l’issue de cette deuxième lecture, une votation populaire sera organisée en mars 2024 selon le calendrier annoncé. Le Souverain biennois aura alors le dernier mot sur cette nouvelle «Constitution» municipale, inchangée depuis 1996. Le frein à l’endettement a été balayé par la majorité Parmi les thèmes les plus importants et controversés à discuter dans le cadre de la révision totale du Règlement de la Ville, il ne restait jeudi soir que celui du frein à l’endettement (article 84). L’UDC a en effet demandé qu’un tel outil figure dans la nouvelle «Constitution» municipale. «Il s’agit d’un sujet très important pour notre groupe, pas seulement depuis hier, mais depuis des années, des décennies», commence Sandra Schneider, pour justifier la demande de son parti.

«La population ne veut pas de nouvelles dettes. Et nous avons urgemment besoin d’un frein à l’endettement pour les réduire. Il a fait ses preuves pour le Canton de Berne, dont la dette se monte à 7,9 milliards de francs. Grâce à ses deux freins à l’endettement, celle-ci a été réduite d’un quart.» Le maire Erich Fehr (PS) l’a immédiatement reprise en lui signalant que cela ne fonctionnait pas de manière aussi simple.

«La dette a également pu être réduite grâce aux paiements spéciaux provenant de la Banque nationale.» La majorité du parlement a toutefois refusé que le frein à l’endettement figure dans le Règlement de la Ville. «Le cadre légal est déjà très clair et cela pourrait être contre-productif d’ajouter de nouvelles mesures», défend Naomi Vouillamoz (Les Verts). «La dette est certes un sujet central, mais il est important que la Ville puisse conserver une certaine flexibilité pour assumer ses investissements structurels.» En outre, appuie Julian Rodriguez (PS), «cela prendrait beaucoup de temps pour introduire le frein à l’endettement dans le Règlement de la Ville.

Mais la dette n’est pas toujours mauvaise, car des investissements doivent être maintenus pour les générations futures.» La deuxième variante refusée Entre l’UDC et la gauche, les libéraux ont tenté de faire adopter une autre variante, sorte d’entre-deux. Ils proposaient notamment que l’alinéa 2 de l’article 84 mentionne: «Au moyen d’instruments appropriés, elle (la Ville de Bienne) veille à conserver des finances communales équilibrées et à éviter tout endettement excessif.» Une manière, en quelque sorte, d’inscrire le budget dans la «Constitution». «Il mérite une place dans le Règlement de la ville», estime Caroline Lehmann (PVL).

«Nous sommes conscients qu’une stratégie financière est en train d’être mise en place et qu’ilfaut du temps pour l’élaborer. La variante 2 reste néanmoins formulée de manière assez large et elle ne freine pas le processus. Il s’agit seulement de montrer que le sujet est important pour nous.» Au nom du Conseil municipal, le maire Erich Fehr a défendu la variante de la gauche, refusant d’inscrire une quelconque disposition sur l’équilibre des finances communales et l’endettement. «Il est plus judicieux de n’instaurer aucun principe tant que la stratégie financière est en cours.

D’autant que nous n’aurons pas le temps de proposer des mesures concrètes pour lutter contre l’endettement d’ici à l’automne, pour la deuxième lecture. Elaborer une stratégie financière prend du temps», conclut-il.

Source: Julie Gaudio, Journal du Jura, 9.3.23

Links bremst Schuldenbremse im Stadtrat aus: «künstlicher Klotz am Bein»

Die Schuldenbremse schafft es vorerst nicht in die Stadtordnung – mit Konsequenzen für die erste Schlussabstimmung über die Revision.

«Die letzte Abstimmung hat gezeigt: Die Bevölkerung will keine neuen Schulden», eröffnete Sandra Schneider (SVP) die letzte umstrittene Debatte im Rahmen der Totalrevision der Stadtordnung. Deshalb müsse, was die SVP schon seit Jahrzehnten fordere, in die Stadtordnung: eine Schuldenbremse, wie sie der Bund, aber auch der Kanton Bern kennt. Und Letzteren führte Schneider dann auch als gutes Beispiel dafür auf, wie Schulden tilgen gehe: «Der Kanton Bern hat seine Schuldenlast von 7,9 Mia. Franken dank zweier Schuldenbremsen um einen Viertel reduzieren können.» Stadtpräsident Erich Fehr (SP) pflichtete erst bei, dass der Gemeinderat nichts gegen eine solide Finanzhaushaltsführung habe und dass hohe Schulden bei steigenden Zinsen ein Problem seien.
Aber zur kantonalen Schuldenbremse meinte er: «So wirksam war die nicht.» Es hätten vor allem Sonderzahlungen der Nationalbank die kantonalen Schulden senken können. «Eine Schuldenbremse kann nur funktionieren, wenn sie wie der Kanton Bern eine ausserordentliche Einnahmequelle hat.» Die, so implizierte er, die Stadt Biel nun einmal nicht habe.

Die Bankiervereinigung und die Grünen

Aber sein wichtigster Einwand gegen eine Schuldenbremse in der Stadtordnung war eher ordnungspolitischer Natur: Es sei unsicher, ob die Finanzstrategie bis im Herbst, also für die zweite Lesung der revidierten Stadtordnung, bereits ausgearbeitet sei.

Darum solle vorerst auf eine Formulierung in der Stadtordnung verzichtet werden, bevor nicht auch klar sei, was in der Finanz-Strategie stehen werde. Caroline Lehmann (GLP) ging mit dem Vorschlag des Gemeinderats bis zur Hälfte mit: Die Finanzstrategie sei noch in Ausarbeitung, und anders als es die SVP verlange, sei die Stadtordnung nicht der richtige Ort für eine detaillierte Regelung einer Schuldenbremse. Deshalb favorisierte sie zusammen mit der FDP eine weniger strikte Variante, in der in die Stadtordnung geschrieben werden sollte, dass die Stadt einen ausgeglichenen Finanzhaushalt anstrebe, eine übermässige Verschuldung verhindert werde. Julian Rodriguez (SP) hingegen wehrte sich explizit gegen die Einführung einer Schuldenbremse. Er sprach von einem investitionsverhindernden Gesetz, das auch finanziell vorteilhafte Geschäfte verhindern könnte.

«Statt dass eine Stadt in einer Tiefzinsphase gross investieren könnte, muss sie dann teure, wiederkehrende Leistungen einkaufen», gab er zu bedenken. Eine Schuldenbremse sei deshalb ein «künstlicher Klotz am Bein». Von der grünen Seite brachte Naomi Vouillamoz noch einmal andere Bedenken gegen eine solche Regel ein: Sie würde den Handlungsspielraum für dringend benötigte ökologische Sanierungen zu stark einschränken. «Gemäss der Schweizerischen Bankiervereinigung, die beileibe kein Öko-Verein ist, muss die Schweiz 13 Milliarden investieren, um das 2-Grad-Ziel zu erreichen.» Auf die Stadt Biel berechnet seien das immer noch 80 Millionen Franken – im Jahr. Diese Investitionen müssten für eine lebenswerte Stadt und einen weiterhin bewohnbaren Planeten getätigt werden können.

Etwas Verstimmung für die Schlussabstimmung

Der Rat folgte schliesslich der links-grünen Mehrheit und Hess nicht nur die Schuldenbremse, sondern auch die abgemilderte Variante von FDP und GLP aussen vor. Was dann die Gemüter mit Blick auf die Schlussabstimmung über die über 100 Artikel in der neuen Stadtordnung noch einmal erhitzte: Der Stadtrat konnte sich nach der ersten Lesung bloss zu einem knappen Ja, getragen von der linken Seite, durchringen. Sandra Schneider (SVP) sprach bei der Schuldengrenze von einer roten Linie für die SVP, ab der sie die Stadtordnung in einer Volksabstimmung aktiv bekämpfen würde. Und Andreas Sutter (FDP) gab sich enttäuscht, dass viele Anliegen seiner Wählerschaft in der neuen Stadtordnung nicht abgebildet seien.

Er meinte: «So können wir sie nicht unterstützen.» Auch der Fraktionspräsident der Grünliberalen, Dennis Briechle, gab sich enttäuscht, dass in der wichtigen Frage der Finanzen nichts schwarz auf weiss stehe. Dennoch sei für ihn klar: «Diese Stadtordnung müssen wir mittragen.» Allerdings sei im Hinblick auf die zweite Lesung im November darauf zu achten, dass die Anliegen politischer Minderheiten nicht völlig negiert würden. Im November stimmt der Bieler Stadtrat noch einmal im Rahmen einer zweiten Lesung über die Stadtordnung und über allfällige Varianten, die der Stimmbevölkerung vorgelegt werden können, ab.
Bis dahin wird in der Kommission zur Totalrevision der Bieler Stadtordnung noch einmal ausgiebig verhandelt werden. «Mit dem Ziel, dass die revidierte Stadtordnung in der Schlussabstimmung eine breitere Zustimmung erfahren wird als heute», wie der Präsident der Kommission, Urs Scheuss (Grüne), die lange Diskussion zur Revision der Stadtordnung am Mittwoch- und Donnerstagabend abschloss.

Quelle: Jeröme Lechot, Bieler Tagblatt, 9.6.23

Les «frœurs» n’ont plus la cote

L’égalité entre les êtres humains doit-elle aussi passer par des profondes modifications du langage? Le débat fait rage, y compris dans les administrations publiques.

«L’adjectif qui qualifie plusieurs noms de genres différents s’accorde automatiquement au masculin.» Voilà ce que continuent d’apprendre les élèves francophones du monde entier. Cette antique règle franchement machiste s’applique aussi à d’autres langues. Au point que nombre de linguistes et de politiques estiment que ces règles patriarcales contribuent à banaliser les inégalités entre femmes et hommes. Et donc qu’il faut modifier la langue.

Compliquée & contraignante.

«L’écriture inclusive ou le langage épicène, qui privilégie des expressions qui s’adressent pareillement aux deux sexes, permettent d’augmenter la visibilité de la diversité des genres», estime la conseillère de Ville écologiste biennoise Myriam Roth. Son parti s’appelle d’ailleurs officiellement «Les Verte.s». «Lorsque l’on réfléchit à écrire sans que le ‘il’ soit au premier plan, on réfléchit aux autres personnes qui elles aussi ont leur place dans l’écriture».

Sa collègue socialiste romande Isabelle Torriani émet par contre quelques réserves. «L’écriture inclusive est compliquée à appliquer. Il est très contraignant de rédiger en utilisant ce type d’écriture. Fondamentalement, elle répond à l’idée de ne négliger personne et il est louable de vouloir citer les femmes également. Cependant, cette écriture alourdit les textes.» Pour sa part, la conseillère de Ville et députée UDC biennoise Sandra Schneider est bien plus catégorique. «Pour moi, la langue genrée est un diktat linguistique et l’expression d’une politique autocratique d’extrême gauche. La langue est un pouvoir et l’on veut ainsi dicter aux gens la manière d’écrire, de parler et, en fin de compte, de penser.»

Fins politiques.

Le débat n’est pas anodin. En juin 2022, le Conseil national avait accepté par 98 voix contre 77 une motion exigeant de renoncer à l’écriture inclusive ou non genrée, «car la langue ne doit pas être utilisée à des fins politiques et la déconstruction du langage pour des raisons idéologiques ne doit en aucun cas trouver écho dans notre administration». Pour des raisons formelles, la motion avait ensuite été classée, mais le débat fut vif.

D’ailleurs, la même année, la majorité de droite du Grand Conseil genevois avait aussi décidé d’interdire à l’administration cantonale d’user de certaines formes d’écriture inclusive comme les «.», les «e.s» et les «x».

Nombreuses questions.

Institutrice, Isabelle Torriani aurait plutôt tendance à abonder en ce sens. «Dans ma profession, enseignante à l’école primaire, on n’aborde pas cette question. Les notions de français enseignées sont déjà considérablement compliquées!» Mais elle ne cache pas ses interrogations. «C’est en politique que je me questionne le plus souvent. L’utilisation de l’écriture inclusive permettrait d’affirmer l’importance à accorder à la place des femmes. Pourtant, j’y renonce généralement pour alléger les textes.»

Même si elle émet aussi quelques doutes, l’écologiste Myriam Roth reconnaît certaines vertus à l’écriture inclusive ou non genrée. «La progression de l’égalité des genres peut et doit se faire sur un multitude de plans. Mais les changements doivent avoir lieu de manière bien plus globale. En particulier à l’intérieur des systèmes qui ont l’habitude de prioriser les hommes.» Mais pour Sandra Schneider, ce n’est pas en modifiant des règles linguistiques que l’on fera progresser l’égalité entre femmes et hommes. «S’il s’agissait pour ces milieux politiques d’une véritable égalité, on ne trouverait pas leurs représentantes à la grève des femmes, mais à l’école de recrues de l’armée suisse ou comme ouvrières du bâtiment.» À chacune et à chacun de juger.

Source: Mohamed Hamdaoui, BIEL-BIENNE

Von Mitgliedern und Mitgliederinnen

Muss die Gleichheit der Menschen auch durch tiefgreifende Veränderungen der Sprache erreicht werden? Die entsprechende Diskussion wird nicht nur in der Bevölkerung, sondern auch in der Verwaltung geführt.

Das Adjektiv, das mehrere Substantive unterschiedlichen Geschlechts qualifiziert, ist automatisch männlich. Das lernen französischsprachige Schülerinnen und Schüler überall auf der Welt noch immer. Diese uralte frauenfeindliche Regel gilt auch für andere Sprachen. Viele Linguisten und Politiker meinen, dass solche patriarchalischen Regeln dazu beitragen, die fehlende Gleichberechtigung zwischen Frauen und Männern zu banalisieren. Und dass die Sprache geändert werden müsse.

Kompliziert.

Die Bieler Grünen-Stadträtin Myriam Roth: «Die inklusive Schreibweise oder die Sprache, bei der Ausdrücke bevorzugt werden, die beide Geschlechter gleichermassen ansprechen, ermöglichen es, die Sichtbarkeit der Geschlechtervielfalt zu erhöhen.» Ihre Partei nennt sich auf Französisch übrigens offiziell «Les Verte.s» (Die Grünen). «Wenn man darüber nachdenkt, wie man schreiben kann, ohne dass die männliche Form im Vordergrund steht, denkt man auch über andere Personen nach, die ebenfalls ihren Platz in der Schrift haben.»

Ihre französischsprachige sozialdemokratische Kollegin, Isabelle Torriani, hat hingegen Vorbehalte. «Die Anwendung der inklusiven Schreibweise ist kompliziert. Ihre Anwendung ist umständlich.» Grundsätzlich ist Torriani mit dem Gedanken einverstanden, niemanden zu vernachlässigen. Es sei lobenswert, auch Frauen zu erwähnen. Allerdings mache diese Schreibweise die Texte schwerfälliger.

Die Bieler Stadträtin und SVP-Grossrätin Sandra Schneider ist kategorischer: «Die gendergerechte Sprache  ist für mich ein Sprachendiktat und Ausdruck einer linksextremen, autokratischen Politik. Sprache ist Macht. Man will damit den Menschen vorschreiben, wie man zu schreiben, zu sprechen und letztlich auch zu denken hat. Ich lehne darum Gendersterne und dergleichen ab.»

Politische Zwecke.

Die Gender-Diskussion ist bedeutend: Im Juni 2022 nahm der Nationalrat mit 98 zu 77 Stimmen eine Motion an, die den Verzicht auf die inklusive oder geschlechtsneutrale Schreibweise forderte, «weil die Sprache nicht zu politischen Zwecken verwendet werden darf und die Dekonstruktion der Sprache aus ideologischen Gründen in unserer Verwaltung auf keinen Fall Anklang finden darf». Aus formalen Gründen wurde die Motion später abgeschrieben, aber die Diskussion war lebhaft. Im selben Jahr beschloss die rechte Mehrheit des Genfer Grossen Rates, der kantonalen Verwaltung die Verwendung bestimmter Formen der inklusiven (französische) Schreibweise wie «.», «e.s» und «x» zu verbieten.

Fragen.

Lehrerin Isabelle Torriani neigt eher dazu, dieser Meinung zuzustimmen. «In meinem Beruf als Primarschullehrerin wird dieses Thema nicht angesprochen. Die Französischkenntnisse, die wir unterrichten, sind bereits kompliziert.» Torriani setzt sich auch in der Poltik mit der gendergerechten Sprache auseinander. «Ich frage mich am häufigsten in der Politik. Die Verwendung der inklusiven Schrift unterstreiche die Bedeutung der Stellung der Frau. Ich verzichte jedoch meist darauf, um die Texte zu verschlanken.» Auch wenn Myriam Roth ebenfalls einige Zweifel äussert, erkennt sie Vorteile der neutralen Schreibweise. «Fortschritte bei der Gleichstellung der Geschlechter können und müssen auf einer Vielzahl von Ebenen erzielt werden. Die Veränderungen müssen aber viel umfassender stattfinden. Insbesondere innerhalb von Systemen, in denen es üblich ist, Männern den Vorrang zu geben.»

Sandra Schneider ist jedoch der Ansicht, dass die Gleichstellung von Frauen und Männern nicht durch die Änderung von Sprachregelungen vorangebracht werden kann. «Ginge es diesen politischen Kreisen um echte Gleichberechtigung, würden man ihre Vertreter nicht am Frauenstreik antreffen, sondern in der Rekrutenschule der Schweizer Armee oder als Handwerker auf dem Bau.»

Quelle: Mohamed Hamdaoui, BIEL-BIENNE

Noch einmal fast 100 Millionen für den Campus-Neubau in Biel

Das Berner Kantonsparlament verpasst dem Fachhochschul-Campus in Biel eine weitere Finanzspritze. Insgesamt kostet das Projekt nun 400 Millionen Franken.

Die Campus-Baugrube könnte bald einer richtigen Baustelle weichen – diesmal wirklich. Bild: Matthias Käser Matthias Gräub Hinter dem Bieler Bahnhof könnte es bald laut werden. Endlich, ist man versucht zu sagen. Der Grosse Rat des Kantons hat am Ende eines langen, harzigen Sessionstages Ja zu einem zweiten Zusatzkredit für den geplanten Campus der Berner Fachhochschule (BFH) gesagt. Anders als das ellenlange Geschäft zum Berner Jura dauerte die Debatte über das zusätzliche Geld nur knapp eine Stunde.

Dabei ging es um fast hundert Millionen Franken, nicht um anderthalb. Dass die bereits bewilligten rund 300 Millionen Franken für den Neubau des Campus-Gebäudes für die Departemente Technik und Informatik sowie Architektur nicht ausreichen, hat mehrere Gründe. Zum einen musste der Kanton für teures Geld eine Fiegenschaft kaufen, um freie Bahn für die Bauarbeiten zu haben. Die 7,2 Millionen Franken dafür wurden im Grossen Rat schon im März gesprochen. Zum anderen kostet allein die Baufirma deutlich mehr Geld als der ursprüngliche Gesamtkredit: In einer ersten Ausschreibung hatte sich kein Unternehmen gefunden, das die Arbeiten zu dem budgetierten Preis ausführen wollte.

Nun hat die Marti Gesamtleistungen AG in der zweiten Ausschreibung vom März den Zuschlag erhalten – für 327,5 Millionen Franken. Damit kostet der BFH-Campus nun insgesamt knapp über 400 Millionen Franken. Deshalb sagte das Kantonsparlament nun auch Ja zum weitaus grösseren, zweiten Nachkredit von knapp 95 Millionen Franken. Dass der Nachkredit angenommen wurde, schien nie in wirklicher Gefahr. Ein Nein hätte den Tod des Standorts Biel für die Berner Fachhochschule bedeutet.

Mehr als 45 Millionen Franken wären in den Sand gesetzt worden und unwiederbringlich weg. Noch mehr käme hinzu, weil die Campus-Baugrube wieder instand gesetzt werden müsste. Zu reden gab im Gegenteil ein Antrag für noch mehr Geld für den Bau. Der Mitte-Grossrat und Präsident des Berner Holzwirtschaftsverbands Lignum, Jürg Rothenbühler (Die Mitte), sprach sich für zusätzliche anderthalb Millionen Franken für den Bau mit einheimischem Holz aus. Dies, weil der Campus immerhin die Heimat der angehenden Holz-Ingenieure werden soll.

«Wollen wir wirklich ein Gebäude für die Holzbranche aufstellen und das Holz kommt aus dem Ausland?», fragte Rothenbühler rhetorisch. Die Sympathie für Schweizer Holz wurde zwar von links bis rechts hervorgehoben, es kamen aber Einwände praktischer Natur. Grossrätin Sandra Hess (FDP) sagte: «Wenn wir jetzt wieder nachverhandeln, machen wir Tür und Tor für Nachverhandlungen auf.» Und zusätzliche Stolpersteine könne man nun nicht mehr brauchen. Ganz ähnlich sehen es Simon Ryser (GLP) und Reto Müller (SP), die es mit Wortwitz versuchen: Ersterer fand, da stecke «der Holzwurm im Geschäft», Fetzterer fand, er rede «an eine Holzwand».

Ganz ernsthaft fanden sie aber beide, Schweizer Holz seizwar wünschenswert, noch einen Zusatzkredit möchten aber beide nicht riskieren. Gegen das Argument wehrte sich FDP-Grossrat und Holzhauer Peter Haudenschild. Die Holzbeschaffung sei noch in weiter Ferne und wäre ohnehin noch nicht erfolgt. Das Risiko von Nachverhandlungen würde also nicht steigen. Für die zusätzlichen anderthalb Millionen Franken sprach sich Katja Riem (SVP) in Vertretung ihrer Bieler Parteikollegin Sandra Schneider aus.

Fetztere musste an die Sitzung des Bieler Stadtrats und verpasste die Debatte in Bern deshalb. Schneider hatte den zusätzlichen Antrag eingereicht. Man stimme dem Gesamtkredit zu, «unter Vorbehalt, dass die Finanzierung des Vorhabens im Rahmen der gesamtkantonalen Investitionsplanung sichergestellt ist». Fetztlich sagte das Parlament bei allen drei Abstimmungen Ja: Die 94,7 Millionen Franken Zusatzkredit wurden bei einer Enthaltung einstimmig angenommen, Schneiders Antrag deutlich und die zusätzlichen anderthalb Millionen für Schweizer oder Bemer Holz wurden relativ knapp mit 68 zu 43 Stimmen, bei vielen SP-Enthaltungen, genehmigt. Neben den Holzwurm- und Holzwand-Sprüchen sorgte Regierungsrat Christoph Neuhaus bei der Gesamtbeurteilung des Geschäfts für den letzten Lacher der Sitzung.

Kurz vor der Schlussabstimmung erläuterte er, dass ein einst angedachtes Kunst-am-Bau-Projekt am Campus-Neubau nicht weiterverfolgt werde. Etwas zynisch sagte er: «Beim Campus Biel ist es schon eine Kunst, ihn überhaupt zu bauen.»

Quelle: Matthias Gräub, Bieler Tagblatt, 8.6.23

Wie der Kanton Bern und die Stadt Biel das Budget schönrechnen

Meine Kolumne «Aus dem Grossen Rat», erschienen im Bieler Tagblatt vom 1. März 2023

Die Planung eines Budgets ist, gerade heute in wirtschaftlich turbulenten Zeiten, eine Kunst für sich. Man rechnet Kosten und Einnahmen und hofft, dass sich diese dann in etwa so entwickeln wie vorhergesehen. Der frühere Bundesrat und Finanzminister Ueli Maurer (SVP) wurde immer kritisiert, dass er zu pessimistisch rechne, um dann bei der Jahresrechnung frohlockend ein Plus präsentieren zu können. Man kann aber auch zu optimistisch sein und für den Voranschlag Erträge einplanen, deren Nichteingang schon heute absehbar sind.

Beim Kanton Bern betrifft dies die Gewinnausschüttungen der Nationalbank. Der Regierungsrat kalkulierte bei der Budgetdebatte letzten Dezember noch mit 480 Millionen Franken Einnahmen, der Grosse Rat korrigierte die Zahl vorsorglich auf 320 Millionen, um wenigstens pro forma eine schwarze Null erreichen zu können. Die konkreten Zahlen werden sich erst noch zeigen.

Persönlich habe ich Mühe, dass der Kanton Jahr um Jahr Einnahmen wie die Nationalbankgewinne fix einplant. Er vermeidet dadurch elegant notwendige Grundsatzdebatten, was sich der Kanton überhaupt alles leisten soll. Es erinnert mich ein wenig an die Stadt Biel: Diese rechnet ebenfalls jährlich mit Millionenerträgen aus Parkbussen, damit ihre katastrophalen Eckzahlen zumindest auf dem Papier schöner daherkommen.

Beim Kanton ist nun eine strikte Ausgaben-Disziplin angesagt, damit das Ziel der längst nötigen Steuersenkung 2024 endlich realisiert werden kann. Bern ist im interkantonalen Vergleich das unrühmliche Schlusslicht.

Einschränkungen macht der Staat selten bei sich, aber zu gerne bei anderen. Lottoveranstalter, meist sind dies Dorfvereine, wären wegen der Einführung neuer Einschränkungen (neu hätten keine Gutscheine oder Edelmetalle mehr als Preise abgegeben werden dürfen) vor dem Aus gestanden. Damit wäre das Vereinswesen im Kanton Bern nachhaltig geschädigt worden, und vor allem ältere Leute hätten eine wichtige soziale Freizeitbeschäftigung verloren.

Zusammen mit Ratskollege Thomas Fuchs habe ich im Parlament die Abschaffung dieser unsinnigen Einschränkungen verlangt. Der Vorstoss zeigte bereits Wirkung: Die zuständige Sicherheitsdirektion kündigte an, die Abgabe von Gutscheinen und Edelmetallen als Lottogewinne wieder zu ermöglichen.

Einziger Wermutstropfen: Es braucht hierzu künftig eine Kleinlotteriebewilligung. Ich plädiere dafür, auch auf diese administrative Hürde zu verzichten, die nur zu unnötigem Mehraufwand und zu mehr Bürokratie führt. Die Kantonsangestellten hätten auch Wichtigeres zu tun. Beim Kanton ist schliesslich Ausgaben-Disziplin angesagt.