Deux visions pour un concept d’égalité

Si la hausse prévue, lors du scrutin fédéral du 25 septembre, de la TVA renchérira le coût de la vie, c’est celle de l’âge de la retraite des femmes qui cristallise le débat. Quatre d’entre elles s’opposent sur la question.

Parmi les innombrables satires du regretté Coluche, il en est toujours des qui collent à l’actualité. Prenez la votation fédérale du 25 septembre  prochain sur le paquet «rehaussement de l’âge de la retraite des femmes et de la TVA». Pour que la trésorerie de l’AVS soit assurée d’ici à quelques années, Conseil fédéral et majorité des Chambres estiment cette réforme
nécessaire. Les deux objets doivent être acceptés pour la valider. «Les hommes naissent libres et égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres », disait Michel Colucci. Mais aussi: «Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c’est une crise. Depuis que je suis petit, c’est comme ça.»

L’AVS a justement besoin de deniers. Chaque mois, 2,6 millions de personnes touchent une rente vieillesse. Pour parvenir à réunir 17,3 milliards de francs d’ici à 2032 sur les 18,5 nécessaires pour financer les rentes du 1er pilier (une exigence légale), 4,9 milliards seraient engrangés grâce à un allongement de la carrière professionnelle de ces dames – retraite à 65 ans au lieu de 64, une mesure d’économie – et 12,4 milliards grâce au passage de la TVA de 7,7 à 8,1% pour le taux normal (voitures, alcool, bijoux, etc.), de 2,5 à 2,6% pour le taux réduit (médicaments,
nourriture, etc.) et de 3,7 à 3,8% pour l’hôtellerie – des recettes supplémentaires.

Seul moyen supportable «Aujourd’hui, la population vit 10 ans de plus qu’il y a 50 ans, ce qui me réjouit», note Anne-Caroline Graber. «Or à cause de
l’augmentation démographique irréfutable à venir, il faut trouver des solutions.» Députée neuvevilloise au Grand Conseil, l’agrarienne de 46 ans ne sera toutefois pas concernée par les compensations aménagées
pour les femmes nées entre 1961 et 1969: baisse moins importante de la rente en cas de départ à la retraite anticipée, supplément à vie pour un départ à la retraite, notamment plus élevé pour les bas revenus.
Anne-Caroline Graber ne se réjouit pas davantage de trimer plus longtemps que 64 ans. «C’est regrettable et je comprends cette position, partagée
par le 90% des travailleurs, mais il n’y a que trois moyens d’assurer le financement de l’AVS: en augmentant les cotisations grâce aux impôts, en diminuant les rentes ou en adaptant l’âge de la retraite. Et ce dernier est le
seul qui n’implique pas une baisse du pouvoir d’achat.»

Collègue de parti d’Anne-Caroline Graber au Rathaus mais aussi conseillère de ville, la Biennoise Sandra Schneider rappelle que cela fait plus de deux
décennies que la Suisse tente d’assurer le financement de nos rentes. «Ce relèvement à 65 ans est ainsi une bonne chose pour l’égalité hommes-femmes.» Egalement neuvevilloise et députée à Berne, mais de l’autre
côté du spectre politique, Maurane Riesen voit cette réforme comme «une économie malhonnête faite sur le dos des femmes, alors que subsistent
des inégalités salariales et qu’elles effectuent encore le gros du travail non payé». La socialiste juge que c’est au détriment des plus vulnérables,
au job le plus pénible, que la réforme se fera. «Après la grève de 2019 et toutes nos revendications, c’est ce qu’on obtient en retour?» ironise-t-elle.
Ne pas l’imposer à toutes Si elle est implémentée en 2024, la réforme prévoit, par paliers, une retraite à 65 ans pour toutes et tous, en 2028.
En sus, les deux sexes jouiront de la possibilité de flexibiliser leur départ à la retraite: entre 63 et 70 ans, avec un petit bonus en cas de fin de pensum
fixé au-delà de 65 ans.

Conseillère de ville socialiste à Bienne, Isabelle Torriani Latscha est la plus âgée des quatre femmes interrogées et la seule concernée par cette tranche 1961-1969. Née en 1967, elle aime son métier d’enseignante primaire et ne
voit pas d’objection, aujourd’hui, à faire durer le plaisir. «Oui pourquoi pas, d’autant que le domaine de l’enseignement manque de monde. Mais
ce n’est pas envisageable pour moi de l’imposer à tout le monde», martèle l’élue PSR. Sa consoeur Maurane Riesen estime en outre que l’empressement d’assainir les caisses de l’AVS est exagéré. «La situation
n’est pas si terrible que ce qui est dit, et les scénarios catastrophe présentés par le passé n’ont pas été avérés. Avoir de meilleures prédictions permettrait de mener une politique adaptée.» Une observation que réfute Anne-Caroline Graber: «Il y a urgence, et ces prédictions sont réalistes, en aucun cas utopiques.»

Trentenaires, Sandra Schneider et Maurane Riesen ne savent pas si les travailleuses et travailleurs de ce pays pourront même s’arrêter à 65 ans
d’ici à ce que ce soit leur moment. La première estime normal que vivre plus longtemps implique de bosser plus longtemps aussi; la seconde pense au contraire que les gains de productivité constants permettent le choix inverse. On ne les mettra pas d’accord.

Source: Dan Steiner, Journal du Jura

«Die Realität sieht anders aus!»

Mein Leserbrief, erschienen im Bieler Tagblatt vom 25. August 2022

Die Gemeinderäte Fehr und Feurer stellen richtig fest, dass die Stadt Biel in erster Linie gute Steuerzahler braucht, damit die Stadtfinanzen mittelfristig wieder ins Lot kommen. Leider sieht die politische Realität diametral anders aus: Der rot-grüne Stadtrat verfolgt eine wirtschaftsfeindliche Politik mit Steuer- und Gebührenerhöhungen. Verkehrsschikanen und der Abbau von Parkplätzen behindern das einheimische Gewerbe bei der Arbeit. Jedes Jahr werden Millionen an die immer gleichen Kulturinstitutionen ausgezahlt, die in der aktuellen Finanzmisere nicht einmal ein Mü an Subventionen zu verzichten bereit sind.

Und wäre das nicht genug, ist unter der Ägide der Linken die Verschuldung auf fast 1 Milliarde Franken angestiegen. Statt sich diesen Tatsachen endlich zu stellen, geht Rot-Grün den Weg des geringsten Widerstandes und will noch tiefer in die Taschen der arbeitenden Bevölkerung greifen, ohne einen einzigen Franken einsparen zu wollen.

Ich bin nun seit 10 Jahren im Bieler Stadtrat. Seit einem Jahrzehnt warnt die SVP vor den Entwicklungen, die heute Tatsache werden. Bis heute fehlt eine Finanzstrategie. Bis heute wehrt man sich gegen die Einführung einer griffigen Schuldenbremse.

Die radikale Linke gibt Geld aus, das sie nicht hat, für Dinge, die es nicht braucht, und türmt der Stadt zusätzliche Verbindlichkeiten auf, welche die Finanzlage weiter verschlechtert. Vielleicht wäre es wirklich das Beste, wenn der Kanton künftig das Zepter übernimmt.

«Der Fokus sollte klar auf dem Sparen liegen.» / Bienne placée sous régime minceur

Sandra Schneider von der SVP findet Substance 2030 ein «sehr ambitioniertes» Paket, es gehe aber in die richtige Richtung. Problematisch beurteile die Bieler SVP die Steuererhöhung. Schneider betont, dass sie den Fokus lieber auf die Sparmassnahmen legen und erst in einemmöglichen zweiten Schritt eine Steuererhöhung prüfen würde. Ein Stellenabbau in der Verwaltung sei schon mal ein Anfang. Man müsse grundsätzlich überdenken, wie die Verwaltung aufgebaut ist und ob die bestehenden Strukturen noch sinnvoll sind. Ferner stelle sich die Frage, ob man noch an weiteren Stellen sparen könnte. Schneider hinterfragt zum Beispiel die Notwendigkeit von fünf Gemeinderäten. Und auch den Stadtrat könne man unter Umständen von 60 auf 40 Sitze reduzieren. – Bieler Tagblatt

Bienne placée sous régime minceur

Journal du Jura: Que pensez-vous du programme d’économies «Substance 2030»?
Sandra Schneider :
Mercredi, le Conseil municipal a présenté un projet très ambitieux, qui va dans la bonne direction. Pour l’UDC, l’augmentation des impôts est toutefois trop importante. Nous voulons que le Conseil municipal prenne des mesures pour réaliser des économies et non, en premier lieu, qu’il augmente les impôts. L’UDC de Bienne a toujours dit qu’il fallait réaliser des économies, qu’il fallait faire attention aux finances, mais personne ne nous a écoutés. Maintenant, le problème est là: si nous ne faisons rien, dans deux ans, le Ville de Bienne n’aura plus d’argent et c’est le Canton de Berne qui prendra les manettes. C’est le dernier moment pour agir.

Il est question de supprimer 50 postes dans l’administration municipale. Qu’en dites-vous?
C’est un commencement. En réalité, il est plus important de regarder la structure de la Ville de Bienne. Est-ce qu’elle est encore réaliste et justifiable? A-t-on besoin d’un Conseil de ville de 60 personnes? A-t-on besoin de cinq conseillers municipaux? Ne pourrait-on pas passer à quatre? On peut aussi réfléchir à baisser encore une fois les salaires des conseillers municipaux. C’est le moment de se poser ces questions.

Est-ce à la population de Bienne de payer pour le déficit structurel de la Ville?
Cela fait 10 ans que l’on parle d’économies et maintenant, on est au bord de la catastrophe! On a discuté de tout ça en 2015, en 2016, on a déjà augmenté les impôts, on a déjà dit que l’on voulait réaliser des économies, mais rien n’a été fait. Ce projet est ambitieux et réaliste, certes, mais il arrive à la dernière minute. Il est choquant de constater le nombre de mesures qui n’ont pas encore été prises, notamment en matière de facturation et de digitalisation.

La minorité francophone ne pâtirait-elle pas d’un passage de 60 à 40 élus au Conseil de ville?
A mon sens, les paramètres seraient les mêmes avec 40 élus. Par contre, cette diminution nous permettrait de réaliser des économies.

Le débat au Conseil de ville sur le budget 2023, en octobre, sera-t-il une foire d’empoigne?
En tous les cas, cette discussion s’annonce très intéressante. Mais il ne faut pas oublier que la situation financière actuelle est le résultat d’une politique de gauche, et que c’est maintenant à un Conseil municipal de gauche de corriger cette politique. La majorité rose-verte doit assumer ses responsabilités!

«Doppelbesteuerung» auf Treibstoffe abschaffen!

Will ein Gentleman seine Herzdame heutzutage beeindrucken, so kauft er ihr weder einen teuren Ring noch lädt er sie zum Essen im Fünfsterne-Lokal ein, sondern spendiert ihr eine volle Tankfüllung. So oder so ähnlich kommen einem mittlerweile die Spritpreise vor, welche seit Wochen über der Zwei-Franken-Marke pro Liter Benzin liegen.

Wäre es nach den Plänen von Regierung und Parlament gegangen, wären die Treibstoffpreise infolge des CO2-Gesetzes noch höher! Dank der aktiven Mithilfe des Automobil Clubs konnte die Vorlage jedoch an der Urne erfolgreich gestoppt werden. Auch die Erhöhung der Motorfahrzeugsteuern im Kanton Bern scheiterte dank dem vom ACS mitgetragenen Referendum an der Urne.

Die aktuelle Inflation hat viele Ursachen. Gestiegene Leitzinsen der Notenbanken (namentlich in den USA), die Corona-Politik in China und nicht zuletzt der Krieg in Osteuropa verunsichern die Märkte und heizen die Preissteigerungen an. Umso mehr ist es nun am Staat, Massnahmen zur unmittelbaren Abfederung der Teuerungswelle zu ergreifen, wie zum Beispiel einer Senkung der Mineralölsteuer. Doch nicht nur das: Heute wird bei Treibstoffen die Mehrwertsteuer auf den ganzen Preis erhoben – also inklusive der bereits bestehenden Abgaben und Zuschlägen. Es ist zumindest ein Lichtblick, dass die Grosse Kammer der Eidgenössischen Räte im März dieses Jahres einer Parlamentarischen Initiative von Nationalrat Franz Grüter Folge gegeben hat, welche dies ändern will. Ich hoffe sehr, dass auch der Ständerat diese absurde Form der „Doppelbesteuerung“ endlich abschafft.

Die Teuerung trifft aber nicht nur fossile Energieträger und damit die Besitzer von Benzin- oder Diesel-Autos. Auch bei den Strompreisen ist mit markanten Preissteigerungen zu rechnen. Dabei kommen beim Strom noch folgende Herausforderungen hinzu: Einerseits der stetig steigende Bedarf an Elektrizität durch E-Mobilität, alternative Heizsysteme und generell durch eine Zunahme der ständigen Wohnbevölkerung. Andererseits fehlt mit dem politisch gewollten Wegfall der Kernenergie und der Verhinderung beim Ausbau der Wasserkraft die verlässliche Eigenproduktion von Bandenergie. Es entbehrt nicht einer gewissen Ironie, dass gerade Bauprojekt von Windparks, Photovoltaik-Grossanlagen oder Wasserkraftwerken in linksgrünen Kreisen auf die grösste Opposition stösst. Dabei bekämpfen Umwelt- und Landschaftsschützer in einer Funktion das, was sie in anderer Funktion gerade noch gefordert haben.

Seit Jahren schon fordern linke und grüne Parteien die massive Verteuerung von Diesel und Benzin. Mittlerweile sieht man eindrücklich, welche wirtschaftlichen Auswirkungen hohe Treibstoffpreise zur Folge haben. Es trifft eben nicht nur einzig den Autobesitzer, sondern letztendlich uns alle…!

Zum Schluss noch etwas Erfreuliches: Der Grosse Rat hat in der Frühlingsession meine Motion für tiefere Gebühren beim Erwerb des Auto-Permis zugestimmt! Der Weg zum Führerausweis ist nicht nur langwierig, sondern auch kostspielig. Bis zur Entgegennahme des Führerausweises kommen auf Fahrschülerinnen und Fahrschüler eine Vielzahl von Gebühren zu: Mit total 307 Franken liegt der Kanton Bern weit über dem Schweizer Durchschnitt (259 Franken). Zum Vergleich: Der benachbarte Kanton Freiburg bietet eine Fahrschüler-Pauschale an, die nur 190 Franken kostet. Die Einführung einer solchen Pauschale käme gerade jungen Leuten und Geringverdienern sehr entgegen.

Mit der Sommersession startet das Kantonsparlament zudem die neue Legislatur. Mit den beiden Verkehrsumfahrungen im Emmental und Oberaargau gibt es zwei wichtige Infrastrukturprojekte, die es nun möglichst rasch zu realisieren gelten. Ebenso muss auch für den „Knoten“ bei Biel/Bienne rasch wieder ein wirksames Projekt gefunden werden. Sondersteuern zulasten der Autofahrer („Mobility-Pricing“) und Tempo-30-Schikanen auf Hauptverkehrsachsen müssen bekämpft werden – wenn nötig, auch wieder via Referendum an der Urne. Der Einsatz des ACS wirkt. Merci für Ihre Unterstützung!

Sandra Schneider, Grossrätin und Stadträtin und Vorstandsmitglied ACS Sektion Bern, Biel/Bienne

Kanton zieht Konsequenzen aus dubiosem Steuerdeal

Fall eines Berner Unternehmers Ein Stadtberner Unternehmer führte die Steuerverwaltung jahrelang vor. Nun reagiert der Kanton.

8,7 Millionen Franken Steuerschulden hatte ein Stadtberner Unternehmer zwischen 1994 und 2011 angehäuft. Der inzwischen pensionierte Mann betrieb im Breitenrainquartier ein Büro für Temporärangestellte. Dass er privat mit einem Porsche Cayenne durch die Gegend fuhr und im Ausland Golfferien machte, fiel den Steuerbehörden dabei jahrelang nicht auf. Alle gegen ihn eingeleiteten Betreibungsverfahren blieben erfolglos und resultierten in Verlustscheinen. 2015 wäre es dem Unternehmer beinahe gelungen, seine Schulden mit einem Schlag aus der Welt zu schaffen.

Die Steuerverwaltung willigte ein, dass er seine Verlustscheine für 25’000 Franken zurückkaufen konnte. Das Geld war bereits überwiesen, als die Stadt Bern in letzter Minute ihr Veto einlegte. Die kantonale Steuerverwaltung hatte «irrtümlich» vergessen, die Gemeinde in die Verhandlungen miteinzubeziehen. Der Fall wäre nie publik geworden, wäre gegen die ehemalige Firma des Unternehmers 2021 nicht ein Verwaltungsverfahren eingeleitet worden. So gelang es dieser Zeitung, den dubiosen Steuerdeal im August 2021 öffentlich zu machen.

Zuerst wollte die Verwaltung zum Vorfall keine Stellung nehmen, später räumte Finanzdirektorin Beatrice Simon doch Fehler ein. Der Fall rief nämlich auch die kantonale Politik auf den Plan. Die Finanzkommission liess sich von der Steuerverwaltung im November 2021 «ausführlich» über den Rückkauf von Verlustscheinen informieren. SVP-Grossrätin Sandra Schneider aus Biel fragte zudem in einer Interpellation nach, welche Konsequenzen aus dem Fall gezogen worden seien. Verstärktes Vier-Augen-Prinzip Nun liegt die Antwort der Finanzdirektion vor.

In Bezug auf Aufgaben, Kompetenzen und Verantwortungen wurden gleich mehrere Anpassungen beim Inkasso vorgenommen. Neu hat die Steuerverwaltung ein unteres Mindestangebot für den Rückkauf von Verlustscheinen festgelegt. Ein «Steuerrabatt» von 99,7 Prozent – wie er dem Berner Unternehmer beinahe gewährt wurde – soll es so nicht mehr geben. Auch setzt die Verwaltung in Zukunft unabhängig vom Betrag verstärkt auf ein Vier-Augen-Prinzip. Je nach Höhe des Betrags sollen neben der bisher zuständigen Abteilung Recht und Koordination auch Vorgesetzte Stellen – bis hin zum Steuerverwalter selbst – miteinbezogen werden.

Auch wenn es sich bei dem Fall wohl um ein Extrembeispiel handelt, ist der Rückkauf von Verlustscheinen seit Jahren gängige Praxis. Jährlich nimmt die Steuerverwaltung rund 20 Millionen Franken mit dem Instrument ein. Einschneidende Folgen von Betreibungsschulden Die Steuerverwaltung argumentiert, dass Schulden, für die ein Verlustschein bestehe, buchhalterisch bereits abgeschrieben seien. Wenn sie davon ausgehe, dass bei einer erneuten Betreibung keine höhere Summe eingenommen werden könne, nehme sie Rückkaufangebote an. Laut Steuerverwaltung haben Schuldnerinnen und Schuldner ein vitales Interesse daran, solche Verlustscheine im Betreibungsregisterlöschen zu lassen.

Betreibungsschulden haben einschneidende Folgen für das Leben von Betroffenen. Diese können etwa nur noch erschwert eine Wohnung mieten oder erhalten keine Darlehen mehr. Wie der Fall des Berner Unternehmers allerdings gezeigt hat, lässt es sich mit privaten Steuerschulden doch ganz gut leben sofern man private Lebenskosten über die eigene Firma oder die Partnerin abrechnen lässt.

Quelle: Quentin Schlapbach, Bernerzeitung / Der Bund

Les manières de la gauche, davantage que leurs propos, indignent les partis bourgeois

La récente prise de position de la majorité parlementaire de gauche concernant les tribulations budgétaires de la Ville indigne les partis bourgeois.

D’ici les prochaines années, le dysfonctionnement financier de la Ville de Bienne pourrait bien aboutir à un déficit de 25 millions de fr. annuel. Pour redresser la barre, le Conseil municipal prévoit un paquet de mesures, regroupées sous le nom de code «Substance 2030», qu’il devrait rendre public prochainement. La majorité parlementaire de gauche n’a pas attendu que les premières propositions voient le jour pour communiquer ses attentes à l’Exécutif.

Une attitude qui suscite l’indignation de l’autre côté de l’hémicycle, où la stratégie est perçue au mieux comme un pavé dans la mare, dont les remous ne serviraient qu’à faire du tapage; au pire, comme un diktat de conditions. «On ne va pas répondre dans l’émotionnel. Cette action ne sert qu’à remplir les journaux», claque Patrick Widmer, président de l’UDC biennoise.

«Totale méconnaissance du travail parlementaire»

«En rendant publique nos positions, nous montrons au Conseil municipal ce qui est acceptable pour nous et ce que nous ne soutiendrons pas», a déclaré le chef du groupe socialiste, Levin Koller, interviewé au côté de Myriam Roth, présidente du groupe des Verts, sur ajour aujourd’hui.

Les radicaux romands (PRR) n’ont pas tardé à réagir, par le biais d’un communiqué. «Cette entrée en matière démontre une totale méconnaissance du travail parlementaire, qui est fait de négociations et de recherche de solutions pour l’ensemble des acteurs biennois. Plus grave encore, en tirant ainsi leurs cartouches, la majorité de gauche démontre qu’elle ne sera pas prête à entrer en négociation pour assumer un paquet de mesures, visant un assainissement équilibré», tempêtent-ils.

«Attaque frontale»

Que Bienne ait mal à ses finances, tout le monde, à gauche comme à droite, est d’accord. Prématurément (re)lancé ou non, le débat reste toutefois houleux et sans grandes surprises, la doctrine politique de chaque bord définissant des arguments connus. De solides discussions animeront à coup sûr les débats du Conseil de ville cet automne lorsque le sujet, enfin, sera mis sur la table. «De toute façon, il ne sert à rien d’épiloguer aujourd’hui sur un paquet de mesures dont on ne connaît pas encore le contenu», assène Patrick Widmer.

Pour la coalition de gauche, impensable d’envisager une augmentation des impôts des particuliers – mesure à laquelle ils ne sont toutefois pas totalement défavorables – tout en coupant dans les dépenses publiques, c’est le fond du message. Vingt pourcents d’augmentation sur l’imposition des entreprises sont par ailleurs revendiqués.

«Des attaques jusqu’ici relativement diffuses au Parlement, qui se font désormais de manière frontale à l’égard des commerçants, artisans et entrepreneurs, le poumon économique de Bienne», lit-on encore dans le communiqué du PRR. «Au détriment également de la classe moyenne touchée par l’inflation et l’augmentation des taux hypothécaires. Au détriment des travailleuses et des travailleurs qui redressent péniblement les finances de leurs ménages après deux ans de pandémie, de faillite et de chômage partiel.»

Le fond et la forme

Du côté de l’UDC, on n’est pas non plus favorable à une augmentation des impôts, tant pour les particuliers que pour les entreprises. «Nous avons déjà augmenté les impôts en 2016. Nous partions alors du principe que des économies seraient réalisées dans la même mesure. Cela n’a pas été le cas, la Ville n’a, en outre, cessé de s’endetter. Nous devons d’abord rétablir l’équilibre dans ce domaine», explique la conseillère de ville UDC Sandra Schneider.

Quant au Conseil municipal? «il communiquera début juillet sur les mesures qu’il élabore actuellement et ne peut pas prendre position pour l’instant sur les attentes et les souhaits des divers groupes politiques ou autres groupes de pression», explique la conseillère municipale et directrice des Finances, Silvia Steidle. La forme de communication choisie par la gauche biennoise étonne davantage la droite que le contenu du propos.

Article: Simon Petignat, Journal du Jura

Von «naiv» bis «asozial»: So reagieren die Bieler Bürgerlichen auf die linke Finanzpolitik

Die linken Parteien haben die Debatte zur Sanierung der Bieler Finanzen mit einem Knall lanciert: Sie wollen nicht sparen, dafür höhere Steuern. Bei SVP, GLP und FDP kommt das schlecht an.

Steuererhöhung ja, Sparpaket nein: Die linken Parteien im Bieler Stadtrat sind diese Woche mit einem Positionspapier zur bevorstehenden Sanierung der Stadtfinanzen vorgeprescht. Brisant dabei: SP, PSR, Grüne, Juso, PdA und Passerelle, die das Papier mittragen, stellen im Stadtrat zusammen die Mehrheit. Mit der Bekanntgabe ihrer Positionen setzen sie den – ebenfalls linksdominierten – Gemeinderat unter Druck. Oder um es in den Worten von SP-Fraktionspräsident Levin Koller zu sagen: Man sendet der Stadtregierung ein Signal, in welche Richtung es aus Sicht der Parlamentsmehrheit gehen muss.

Denn der Gemeinderat arbeitet derzeit seinerseits an einem Sanierungspaket, das die Stadtrechnung wiederkehrend um 25 Millionen Franken verbessern soll. «Substance 2030» heisst das Projekt. Noch hat die Stadtregierung allerdings nicht mitgeteilt, wo sie überall ansetzen will, um das strukturelle Defizit zu bekämpfen. Die linken Parteien machten daher mit Blick auf die Debatte zum Budget 2023 bereits jetzt klar: Leistungsabbau gibt es bei uns nicht. Sie wollen, dass die Stadt bei den Einnahmen ansetzt – und fordert etwa, dass die Unternehmen künftig stärker besteuert werden als die natürlichen Personen, da die Politik von Bund und Kanton zuletzt zu viele Steuergeschenke verteilt habe.

Die andere Extremposition

Eine Haltung, die erwartungsgemäss bei der SVP alles andere als gut ankommt. «Bedenkt man die für die Wirtschaft einschneidende Covid-Pandemie, die wir erste gerade hinter uns haben, wäre eine Steuererhöhung für Unternehmen absolut asozial», sagt SVP-Fraktionspräsidentin Sandra Schneider. Die SVP hatte gemeinsam mit dem Bieler Gewerbeverband bereits im April angekündigt, jede Steuererhöhung auf Stadtebene entschieden zu bekämpfen. Auslöser waren damals Aussagen von Finanzdirektorin Silvia Steidle (PRR) in einem BT-Interview, in dem sie höhere Steuern nicht ausschliessen wollte.

Schneider beklagt, dass es die Linken, die nun höhere Steuern fordern, gewesen seien, welche die Stadt überhaupt in finanzielle Schieflage gebracht hätten. «Die SVP warnt seit Jahren, dass die Stadt über ihren Verhältnissen lebt. Dass sie es verpasst hat, in guten Zeiten Reserven zu bilden», sagt sie. Mit Blick auf die Schulden, «die bald eine Milliarde Franken betragen werden», sei eine umfassende Sanierung der Finanzen zwar dringend. Ansetzen wolle die SVP jedoch bei den Ausgaben. «Wir müssen von A bis Z alle Ausgabenbereiche anschauen und dürfen auch vor der Kultur nicht Halt machen», fordert die SVP-Chefin im Stadtrat. An wen sie dabei denkt? «Beispielsweise ans Theater Orchester Biel Solothurn.»

Damit ist klar: Nach den emotionalen Debatten anlässlich der «Nachhaltigen Haushaltssanierung» (NHS) im Jahr 2015 dürften die Kultursubventionen demnächst erneut die Wogen im Parlament hochgehen lassen. Schneider sind darüber hinaus vor allem die Verkehrsprojekte des linken Gemeinderats ein Dorn im Auge: «Die Stadtregierung setzt die Prioritäten völlig falsch. Tempo 30, Begegnungszonen: Das alles kostet Geld, drängt aber überhaupt nicht. Gleichzeitig werden immer mehr Parkplätze abgebaut, obschon die Stadt auf die Einnahmen aus den Parkgebühren angewiesen ist», so die Rechtspolitikerin.
Bittere Pille für die FDP?

Positive Worte findet dagegen Leonhard Cadetg, wenn er über das Positionspapier der linken Parteien spricht. «Es ist erfreulich, dass inzwischen alle ein Problembewusstsein haben», sagt der Präsident der FDP-Fraktion. Dann ist es allerdings bereits vorbei mit der Freude. Denn wie das erkannte Problem zu lösen sei, sagt Cadetg, da finde man sich in den linken Positionen nicht wieder. Cadetg nennt die Hoffnung, die Bieler Finanzkrise alleine mit Massnahmen zur Steigerung der Einnahmen zu beseitigen, «naiv».

Die FDP, sagt er, sei in der Vergangenheit immer bereit gewesen, die Einnahmen- und die Ausgabenseite anzuschauen. Cadetg schliesst damit nicht aus, dass der Freisinn eine Steuererhöhung sogar mittragen könnte. Die FDP vertrete in der Steuerfrage eine gemässigtere Position als die SVP. Doch damit für ihn eine Steuererhöhung überhaupt infrage kommen könnte, müsste eben auch bei den Ausgaben gehandelt werden: «Mit den linken Forderungen sind wir weit von einem Gesamtpaket entfernt, mit dem wir diese bittere Pille schlucken könnten.» Ausgeschlossen sei für ihn jedoch, dass die Unternehmen höher besteuert werden als die natürlichen Personen. «Bei den Unternehmen stehen wir in einem ständigen Wettbewerb. Gehen Arbeitsplätze verloren, dann haben wir die Katastrophe», sagt Cadetg.

Dass die linken Parteien mit der Mehrheit in Parlament und Regierung im Rücken ihre Vorschläge auf den Tisch legen, findet der FDP-Mann «in Ordnung»; auch wenn er festhält, «dass wir eigentlich dafür sind, über Inhalte miteinander zu reden». Offenbar kann sich Cadetg gleichzeitig durchaus vorstellen, dass die Bürgerlichen vom Powerplay der Linken in der Finanzpolitik zum Schluss durchaus profitieren könnten. Zumindest sagt er: «Wir werden spätestens bei den nächsten Wahlen sehen, ob das Volk diese Strategie wirklich will.»

Ab in die Steuerhölle?

Nichts von der Strategie der linken Parteien hält GLP-Fraktionsvorsteher Dennis Briechle – ebenso wenig anfangen kann er jedoch mit der Haltung der SVP. «Wenn wir das Ziel von 25 Millionen Franken erreichen wollen, dann dürfen wir keine Tabus haben», fordert er. Mögliche Opti0nen bei den Ausgaben oder den Einnahmen bereits heute kategorisch auszuschliessen, sei «verantwortungslos». Briechle betont die riesige Finanzierungslücke: Wollten die linken Paretien diese nur mit Steuererhöhungen schliessen, seien drei zusätzliche Steuerzehntel nötig. «Und das», sagt Briechle, «würde uns aus dem kantonalen Mittelmass in die Steuerhölle katapultieren.» Dass es soweit kommt, glaubt er allerdings nicht: «Auch wenn Biel zweifellos links tickt, glaube ich nicht, dass das Stimmvolk alles schlucken wird», sagt Briechle.

Ein grosses Fragezeichen setzt der Fraktionsführer der GLP auch hinter die Forderung nach städtischem Wohnungsbau. Zum einen wollten die Linken damit die Stadtkasse aufbessern, auf der anderen Seite wollten sie den gemeinnützigen Wohnungsbau massiv fördern. «Da sehe ich einen Widerspruch», so Briechle.

Und Finanzdirektorin Silvia Steidle? Die wollte gestern zum Positionspapier der linken Parteien nicht Stellung nehmen. Der Gemeinderat arbeite derzeit selber an Massnahmen zur Sanierung der Stadtfinanzen und werde diese Anfang Juli bekannt geben. Er könne daher im Moment «nicht zu den Erwartungen und Wünschen der politischen Parteien oder anderer Lobbygruppen Stellung nehmen», schreibt Steidle auf Anfrage. Gleichzeitig hält die Finanzdirektorin jedoch fest, dass sie Verständnis habe, wenn sich diese öffentlich zur finanziellen Situation der Stadt äussern.

Quelle: Lino Schaeren, Bieler Tagblatt

Klimaschutz: Ist diese Vorlage mehrheitsfähig?

Für Stefan Bütikofer (SP) ist die Anpassung der Motorfahrzeugsteuer ein sinnvoller Kompromiss, mit dem der Klimaschutz finanziert werden kann, Sandra Schneider (SVP) sieht darin eine Benachteiligung für die Landbevölkerung.

Die Begrüssung der beiden fällt freundlich aus. Beobachtet man Sandra Schneider und Stefan Bütikofer beim Schwatz, wirken sie wie zwei, die das Heu auf derselben Bühne haben. Dabei sind die Bieler SVP-Grossrätin und der Lysser SP-Grossrat zusammengekommen, um über ihre Differenzen zu diskutieren. Denn was die bevorstehende Abstimmung über die Motorfahrzeugsteuer im Kanton Bern angeht, gehen ihre Meinungen weit auseinander. Und trotzdem: Der anfängliche Eindruck täuscht nicht, was das Zwischenmenschliche angeht. Im ganzen Gespräch werden beide stets den Respekt dem anderen gegenüber wahren. Doch argumentativ prallen hier zwei Welten aufeinander. Das wird im Vorgespräch schon nach wenigen Minuten deutlich. Der Journalist wirft ein, dass zwar ein grundsätzliches Bekenntnis zum Klimaschutz bestehe, konkrete Massnahmen hingegen stets einen schweren Stand vor dem Volk hätten. «Ja, Klimaschutz ist gut, solange er mich nichts kostet und mich nicht einschränkt», resümiert Stefan Bütikofer. Der Kanton müsse halt finanzielle Anreize schaffen, statt auf Verbote zu setzen, entgegnet Sandra Schneider. «Genau das tun wir ja hier», sagt Bütikofer. «Nein», entgegnet Schneider.

Jetzt sind Sie schon mitten in der Diskussion. Lassen Sie uns einen anderen Einstieg wählen. Stefan Bütikofer, wieso werben Sie als Sozialdemokrat für eine solch unsoziale Vorlage?
Stefan Bütikofer: Weil die Vorlage ein sinnvoller Kompromiss ist. Klar, man könnte sagen, dass die Erhöhung der Motorfahrzeugsteuer alleine dem Kanton mehr Geld einbringen würde und man auf die verknüpfte Steuersenkung verzichten könnte, von der gewisse Leute mehr profitieren als andere. Das ist wahrscheinlich der Punkt, den Sie ansprechen.

Nicht ganz. Es geht um ein Argument der Gegner. Und zwar, dass durch die Vorlage Besitzerinnen von Occasionsfahrzeugen stärker zur Kasse gebeten werden, weil ältere Autos in der Tendenz schlechtere CO2-Werte haben als Neuwagen. Die Vorlage trifft also Menschen, die sowieso schon weniger Geld haben und sich eben keinen neuen Tesla leisten können.
Bütikofer: Ein Tesla und andere Elektrofahrzeuge weisen ein hohes Gewicht aus und werden auch mit einem Ja zur Vorlage höher besteuert. Die, die es am meisten trifft, sind die Besitzer von schweren Autos mit grossen Motoren, wie SUV und Sportwagen. Und da reden wir definitiv nicht über die untersten Schichten der Gesellschaft.

Trotzdem: Der Automarkt befindet sich im Wandel. Auch SUVs und Sportwagen werden elektrifiziert. Doch wer kann sich das leisten? Sicher nicht die Familie, die sich einen Minivan anschaffen muss und dafür nur 10’000 Franken zur Verfügung hat. Das Modell, das sich diese Familie leisten kann, ist zwar schwer, weist aber keine guten CO2-Werte aus. Also profitiert, wer sich ein neues Modell leisten kann. Denn der Occasionsmarkt ist nun mal noch nicht elektrifiziert.
Bütikofer: Aber auch der Occasionsmarkt wird sich verändern, das kommt mit der Zeit. Und ausserdem sind es bei weitem nicht nur Familien, die grosse Autos fahren. Es gibt genügend schwere Fahrzeuge, die von Einzelpersonen gekauft werden, die sich das leisten können und deshalb auch stärker besteuert werden.

Sandra Schneider, Sie hören zu und lächeln. 
Sandra Schneider: Ich bin auch sehr erstaunt, dass die SP, die sich früher als Arbeiterpartei bezeichnete, dieser Vorlage zugestimmt hat. Denn davon sind vor allem Arbeiter betroffen, die von Berufs wegen auf das Auto angewiesen sind und nicht mit dem ÖV zur Arbeit fahren können. Ich denke da zum Beispiel an den Berner Jura oder das Emmental, wo die Menschen zum Teil einfach ein schweres Auto benötigen. Die Vorlage trifft am meisten die Menschen, die ein tieferes Einkommen haben. In der Abstimmungsbroschüre sind zwölf Beispiele aufgeführt, bei zehn davon kommt es zu einer Erhöhung. Diese Vorlage ist unsozial und muss deshalb abgelehnt werden.
Bütikofer: Wir reden hier von einer Erhöhung der Motorfahrzeugsteuern, da ist es ja klar, dass man generell mehr für ein Fahrzeug zahlen muss. Aber alle Mehreinnahmen fliessen in eine Steuersenkung und kompensieren die Mehrausgaben für das Auto. Eine Steuersenkung ist doch genau das, was ihr von der SVP schon lange fordert. Ohne diese Gegenfinanzierung könnte sich der Kanton Bern eine Steuersenkung gar nicht leisten. Es stehen grosse Infrastrukturprojekte an, und durch Corona hat der Kanton noch mehr Geld ausgegeben. Nun haben wir eine Möglichkeit gefunden, die Steuern zu senken und gleichzeitig einen ökologischen Anreiz zu schaffen. Dass ihr euch nun so dagegen wehrt, erstaunt mich.

Tatsächlich werden Sie und Ihre Partei nie müde, tiefere Steuern zu fordern, Sandra Schneider. Stefan Bütikofer hat Ihnen nun einen Weg skizziert, wie das gelingen könnte. 
Schneider: Wenn Sie sich die Vorlage anschauen, sehen Sie, dass die Menschen unter dem Strich mehr bezahlen müssen. Gemäss Abstimmungsbroschüre fallen beim schwersten Geländewagen 221.70 Franken und bei den Sportwagen sogar bis zu 323.55 Franken mehr Fahrzeugsteuern an. Im Gegenzug gibt es durch die Steuersenkung je nach Einkommen 10 bis 100 Franken zurück. Da kann man doch nicht von einer Steuersenkung reden. Das ist eine Umverteilungspolitik auf Kosten der Autofahrer. Und nochmals: Gerade in ländlichen Kantonsteilen sind die Menschen auf ihr Fahrzeug angewiesen.

Stefan Bütikofer, welche Botschaft haben Sie für die Landbevölkerung im Kanton?
Bütikofer: Sandra Schneider hat Extrembeispiele aufgezählt. Die durchschnittliche Entlastung bei den Steuern beläuft sich auf 50 bis 100 Franken und die zusätzliche Belastung für das Auto ebenfalls. Für viele Menschen wird die Rechnung finanziell aufgehen, auch auf dem Land. Es kommt ganz darauf an, was für ein Auto man fährt. Am stärksten betroffen sind Sportwagen. Und diese braucht man weder im Emmental noch im Berner Jura.

Sandra Schneider, Sie führen auch ins Feld, dass der Kanton Bern durch die Vorlage einen Standortvorteil aufgeben würde.
Schneider: 2012 hat der Kanton Bern einem Volksvorschlag zugestimmt, der die Motorfahrzeugsteuern auf ein schweizerisches Mass gesenkt hat …

… die Höhe der Motorfahrzeugsteuern im Kanton liegt aber unter dem schweizerischen Durchschnitt. 
Schneider: Auf jeden Fall wurden sie gesenkt. Es ist eine der einzigen Steuern, bei denen der Kanton Bern nicht an der Spitze ist. Wenn wir nun auch diese erhöhen, ist das sicher kein Standortvorteil für den Kanton.
Bütikofer: Was schaut man sich an, wenn man über einen Kantonswechsel nachdenkt? Sicher nicht die Autosteuer, da ist die Einkommensteuer relevant.
Schneider: Ich würde sagen, man betrachtet alle Aspekte der Steuerbelastung. Der Kanton Bern ist einfach nicht attraktiv. Wir haben wenige KMU und relativ wenig Menschen, die in den Kanton ziehen.
Bütikofer: Dass wir die Einkommenssteuern senken können, ist garantiert ein Standortvorteil.

Stefan Bütikofer, Sie haben vorhin gesagt, unter dem Strich entstehe für die Bernerinnen und Berner ein steuerliches Nullsummenspiel. Da kann man sich schon fragen: Warum ist das überhaupt nötig?
Bütikofer: Die Steuersenkung ist der Kompromiss, der die Vorlage mehrheitsfähig machen kann. Bei einer reinen Erhöhung ist klar, dass sie nicht durchkommen würde. Nun haben wir die Chance, die Einkommenssteuern zu senken und gleichzeitig die Autosteuern neu zu gestalten. Wer ein ökologisches Auto fährt, wird beim heutigen System nicht belohnt. Das neue Gesetz erlaubt es uns, dafür Anreize zu schaffen.

Sandra Schneider, beim kantonalen Energiegesetz, das 2019 vom Stimmvolk knapp abgelehnt wurde, haben Sie moniert, man dürfe nichts verbieten. Konkret dürfe man Hausbesitzern keine Ölheizungen verbieten, sondern man müsse sie über Anreize zum Umstieg bewegen. Die jetzige Vorlage erfüllt, wenn auch in einem anderen Feld, doch genau diese Forderung. Kein Fahrzeug soll verboten werden, aber es werden Anreize geschaffen, ein ökologisches Auto zu kaufen.  
Schneider: Es werden doch keine Anreize geschaffen, wenn ich unter dem Strich mehr bezahle.

Die Vorlage sieht vor, dass man für ein Fahrzeug mit geringerem CO2-Ausstoss weniger Steuern bezahlt. Das ist doch nichts anderes als ein Anreiz?
Schneider: Im Gegenteil: Man bestraft die Leute, die auf ein Auto angewiesen sind und nicht die finanziellen Mittel haben, sich ein ökologischeres Fahrzeug zu kaufen.

Was wäre denn Ihrer Meinung nach ein Anreiz?
Schneider: Es ist heute schon so, dass Elektrofahrzeuge steuerlich bevorteilt werden. Ich sehe in der Vorlage deshalb keinen Vorteil. Es geht hier einzig darum, dass der Kanton Bern Geld braucht, und da ist der Autofahrer eine dankbare Milchkuh.
Bütikofer: Ob die Vorlage angenommen oder abgelehnt wird, dem Kanton bleibt am Ende gleich viel Geld. Er verdient nicht an dieser Vorlage, da alle Mehreinnahmen in die Steuersenkung investiert werden.

Sie werden sich bei diesem Punkt nicht einig werden. Als weiteren Kritikpunkt nennt die SVP den Umstand, dass sich das Stimmvolk erst vor zehn Jahren gegen eine Erhöhung der Motorfahrzeugsteuer ausgesprochen hat und die Vorlage deshalb eine Missachtung des Volkswillens sei. Stefan Bütikofer, kommen Sie zu früh damit?
Bütikofer: Das ist ein Argument, das man einbringen kann. In der Regel wird dieses Argument aber nur dann vorgebracht, wenn einem die Vorlage nicht passt. Die Abstimmung liegt zehn Jahre zurück, seither ist einiges passiert, gerade was die Einstellung der Menschen zum Klimaschutz angeht. Zudem: Das Volk kann ja mitreden. Und eines möchte ich auch noch anbringen: Würden wir uns an diese Argumentation halten, dass Abstimmungsentscheide nicht hinterfragt werden dürften, hätten wir heute noch kein Frauenstimmrecht in der Schweiz.

Sandra Schneider, würden Sie es auch dann noch als Missachtung des Volkswillens betrachten, wenn es um eine Vorlage ginge, die in Ihrem Sinne wäre?
Schneider: Wenn man eine Vorlage, die abgelehnt wurde, zehn Jahre später wieder vors Volk bringt, ist das eine Zwängerei. Ich gebe ein Beispiel aus Biel: Auch hier ist es rund zehn Jahre her, seit sich das Volk für das Doppelmandats-Verbot ausgesprochen hat. Das muss akzeptiert werden und Bestand haben. Zehn Jahre sind in politischen Jahren relativ wenig, das sind nur etwas mehr als zwei Legislaturen.

Ein Volks-Nein kann aber auch als Auftrag gedeutet werden, etwas zu überarbeiten. Noch einmal das Energie-Gesetz: 2019 wurde es abgelehnt, nun arbeitet das Parlament daran, eine Vorlage zu verabschieden, die mehrheitsfähig ist. Und da sind Sie auch nicht in der Opposition, Frau Schneider.
Schneider: Sicher kann man eine solche Vorlage überarbeiten. Aber bei der Motorfahrzeugsteuer hat das Volk gesagt, dass es keine Erhöhung will, und da ist es zu kurzfristig, nun wieder eine Abstimmung durchzuführen.
Bütikofer: Es ist legitim, dass Vorlagen überarbeitet und wieder zur Abstimmung gebracht werden. Wenn sie abgelehnt wird, ist das zu akzeptieren. Aber es ist genauso legitim, sie umzusetzen, wenn das Volk Ja sagt.

Bleiben wir beim Volkswillen: Letztes Jahr erst hat die Stimmbevölkerung des Kantons Bern mit 63,9 Prozent deutlich Ja dazu gesagt, den Schutz des Klimas in der Verfassung festzuhalten. Nun haben wir eine Vorlage, die eben versucht, den Klimaschutz voranzubringen. Wie will man den Volkswillen umsetzen, wenn konkrete Klimaschutz-Vorlagen bekämpft werden?
Schneider: Ich wehre mich dagegen, zu sagen, mit höheren Steuern tue man etwas für die Umwelt.

Aber was wäre denn der richtige Weg?
Schneider: Wie gesagt: Finanzielle Anreize und keine Verbote. Mit dieser Vorlage werden nur Autofahrer bestraft, und man vergisst, dass der Kanton Bern nicht nur städtisches Gebiet hat, sondern zum Beispiel auch Bergregionen, wo die Menschen auf entsprechende Fahrzeuge angewiesen sind.

Stefan Bütikofer, wie finden wir den Weg aus diesem Dilemma, dass das Volk zwar Klimaschutz will, aber konkrete Massnahmen einen so schweren Stand haben?
Bütikofer: Das ist wirklich schwierig. Wenn man den Klimaschutz auf freiwilliger Basis belässt, passiert zum Teil etwas, zum Teil aber auch gar nichts. Gerade beim motorisierten Individualverkehr können wir beobachten, dass immer mehr schwere Autos eingelöst werden. Das ist das Gegenteil von dem, was wir erreichen wollen. Ein Verbot wäre sicherlich nicht mehrheitsfähig. Also brauchen wir einen Weg, um Autos mit geringem Verbrauch zu fördern. Die aktuelle Vorlage ist eine Möglichkeit dafür. Wenn wir finanzielle Anreize schaffen wollen, ohne eine Gegenfinanzierung zu schaffen, müsst ihr uns sagen, woher wir das Geld nehmen sollen, Sandra Schneider. Für eine Steuererhöhung seid ihr ja sicher nicht zu haben.
Schneider: Der Kanton sollte einfach mal aufhören, unnötig Geld auszugeben. Er finanziert Angebote, die auch private Anbieter erbringen könnten. Und es gibt zu viele Doppelspurigkeiten. Der Kanton finanziert zum Beispiel ein Gleichstellungsbüro, obwohl es bereits auf Bundesebene und in einzelnen Gemeinden solche Angebote gibt. Ich finde es schade, dass kein politischer Wille da ist, um zu sparen.
Bütikofer: Also ich wehre mich dagegen, dass ein Gleichstellungsbüro nicht sinnvoll ist. Und …

… wir weichen vom Thema ab. Sandra Schneider, für den Fall, dass der Kanton Möglichkeiten finden würde, zu sparen. Wie sollte man dieses Geld dann einsetzen?
Schneider: Um Schulden abzubauen.

Aber wir reden doch davon, finanzielle Anreize für den Klimaschutz zu schaffen.
Schneider: Zuerst muss der Kanton seinen Finanzhaushalt sanieren. Dann können wir die Steuern senken und damit attraktive Bedingungen dafür schaffen, dass mehr Firmen und natürliche Personen in den Kanton ziehen. Dadurch ergäbe sich ein grösserer finanzieller Spielraum für andere Projekte.

Das bedeutet, das Klima muss warten, bis die Kantonsfinanzen saniert sind?
Schneider: Der Finanzhaushalt hat Priorität, ja.

Das Klima nicht?
Schneider: Ohne finanzielle Mittel können wir solche Vorhaben nicht realisieren. Der Kanton ist finanziell gesehen marode und ist abhängig von finanziellen Mitteln von Dritten. Man kann nicht einfach die Steuern erhöhen, irgendwann muss man die Ausgabenseite angehen.

Stefan Bütikofer, Sie sehen aus, als ob es Ihnen unter den Nägeln brennt.
Bütikofer: Mehrere Punkte: Wir haben in den letzten zehn Jahren zwei Sparpakete verabschiedet, die Ausgabeseite findet also sehr wohl Beachtung. Und nein, beim Klima können wir nicht nochmals 20 oder 30 Jahre warten, sonst ist es definitiv zu spät. Wir müssen jetzt Wege finden, unseren CO2-Ausstoss zu verringern.

Sandra Schneider, Sie sind mit dem Argument im Abstimmungskampf, das meistens funktioniert hat: Nämlich, dass Sie das Volk vor Mehrausgaben schützen wollen. Sind Sie siegessicher?
Schneider: Ja, ich habe das Gefühl, dass sich die Bevölkerung nicht vom Zückerchen der Steuersenkung blenden lässt und die Vorlage deshalb ablehnt.

Mit welchem Gefühl blicken Sie auf den Abstimmungssonntag, Stefan Bütikofer?
Bütikofer: Eine Prognose ist schwierig, da wir bei kantonalen Vorlagen keine Trendumfragen haben. Aber ich kann sagen: Wir haben hier einen guten Kompromiss, von dem ich hoffe, dass er durchkommt. Wenn auch dieser Weg nicht funktioniert, wird es schwierig für den Klimaschutz im Kanton Bern.

Interview: Parzival Meister, Bieler Tagblatt

Schweizer Medien: Abhängigkeit «fördern»?

«Wir wollen die Regierung unterstützen durch unsere mediale Berichterstattung, dass wir alle gut durch die Krise kommen.» Dieser Satz stammte nicht von einer staatlichen Medienstelle oder von einer PR-Agentur, sondern von Ringier-Chef Marc Walder («Blick»). An einem internen Treffen von Journalisten gab der Chef vor, in welche Richtung die mediale Berichterstattung erfolgen soll. So gesehen ist nun klar, weshalb «Blick» und Co. zeitweise wie CoronaHomestorys daherkamen. Kritisches Hinterfragen der bundesrätlichen Covid-19-Massnahmen oder der Pandemiebewältigung? Fehlanzeige. Diese krasse Parteinahme der Regierungspolitik könnte nicht brisanter sein: Am 13. Februar 2022 stimmen wir darüber ab, ob die Medien in der Schweiz mit millionenschweren Subventionen «gefördert» werden sollen.

Die Medien agieren in unserer direkten Demokratie als sogenannte vierte Gewalt. Sie hinterfragen und kontrollieren die Tätigkeiten des Staates und schaffen Transparenz, wo ansonsten Verschwiegenheit bevorzugt wird. Erlangen die Medien nun per Gesetz Staatsgelder, so ist absehbar, dass diese Unabhängigkeit verloren ginge. Wer kann es schon wagen, seinen Geldgeber ernsthaft zu kritisieren?

«Kontrolle des Staats» oder lieber «Gelder vom Staat»?

Seit dem Beginn der Corona-Krise wurde auch aus der Medien-Ecke der Ruf nach weiterer staatlicher Unterstützung grösser. Das neue Medienförderungsgesetz sieht nun Subventionen von 178 Millionen Franken pro Jahr vor – zusätzlich zu den schon bestehenden 109 Millionen, welche die Verlage Jahr für Jahr für ihre Radio- und TV-Stationen bekommen. Hauptprofiteure dieser Vorlage sind dabei die grossen Verlagshäuser wie Ringier («Blick»), die NZZ, AZ Medien resp. CH Media («Aargauer Zeitung») und TX Group («Tagesanzeiger»). Auf finanzielle Unterstützung sind diese Titel aber gar nicht angewiesen. Die vormals Tamedia genannte TX Group zahlte in den vergangenen Jahren konstant üppige Dividenden an ihre Aktionäre aus.

Was der aktuelle Fall des Ringier-Chefs aufzeigt: Wer schon heute Vorurteile gegenüber den grossen Medienhäusern hegte, wird sich in seinen Ansichten bestätigt fühlen dürfen. Wenn die Medien schon so weit sind, die Meinung der Regierung ungefiltert und «unterstützend» zu verbreiten statt diese zu hinterfragen, wer übernimmt diese Arbeit dann noch? Die Reputation des Schweizer Journalismus wird noch weiter abnehmen, wenn die Kontrolleure des Staates von ebendiesem Staat und seinen politischen Vertretern abhängig sind.

Nehmen die Medien ihre Rolle als «vierte Gewalt» ernst, müssen sie auf Ihre Unabhängigkeit pochen, die Subventionspläne konsequent ablehnen und am 13. Februar 2022 für ein Nein zum Mediengesetz plädieren. Eines ist klar: Staatlich finanzierte Medien verlieren ihre (restliche) Glaubwürdigkeit, denn nur unabhängige Medien können den Staat kontrollieren. Diesen Grundsatz scheint der Ringier-CEO leider vergessen zu haben.

Dieser Artikel erschien in der Zeitung DIE IDEE, Ausgabe 1/22

15’153 Bernerinnen und Berner sagen NEIN zu höheren Motorfahrzeugsteuern!

Heute reichten die SVP Kanton Bern und der Bund der Steuerzahler (BDS) das kantonale Referendum gegen die geplante Erhöhung der Motorfahrzeugsteuern ein. Die Unterschriften­sammlung wurde breit unterstützt sowohl aus dem Gewerbe wie auch von Pro Libertate und ACS. Alle sind sich einig: Die Motorfahrzeugsteuern sollen nicht erhöht werden!

Bereits zum dritten Mal innert weniger Jahre versucht das Kantonsparlament, die Motorfahrzeugsteuern zu erhöhen. Für Parteipräsident Manfred Bühler ist das eine Missachtung des Volkswillens: «Bereits das Nein zum nationalen CO2-Gesetz macht deutlich, dass die Bevölkerung keine Klimapolitik mittels Strafsteuern wünscht.» Grossrat Thomas Knutti doppelt nach: «Die Erhöhung der Motorfahrzeugsteuern ist eine Zwängerei.»

Die zusätzlichen Einnahmen von 40 Millionen aus der Motorfahrzeugsteuer sollen dann wieder rückverteilt werden. «Reine Augenwischerei», ist Grossrätin Andrea Gschwend überzeugt: «Wer Auto, Töff oder Lieferwagen fährt, soll also neu bis zu über 100 Franken mehr zahlen. Von diesem Geld soll dann an die Steuerzahlenden etwas vergütet werden und zwar an Gutverdienende 200 Franken, an Schlechtverdienende noch mickrige 10 Franken pro Jahr?» Unklar ist, wieviel überhaupt rückverteilt wird nach Abzug der zusätzlichen Verwaltungskosten, namentlich der im Grossratsvortrag erwähnten Kosten für die notwendigen Softwareanpassungen bei den Steuerberechnungsmodulen, aber auch bei den Datenbanken, Schnittstellen, Fakturierungen etc.

Insbesondere im ländlichen Raum regt sich Widerstand. «Die Landbevölkerung und das Gewerbe, welches zwingend auf ein stärkeres und für jedes Gelände geeignetes Fahrzeug angewiesen ist, soll mehr bezahlen. Von der Rückverteilung profitieren dann aber auch die Städter, deren Busse und Trams im 5-Minuten-Takt verkehren», stellt Grossrat Etienne Klopfenstein fest.

Die Erhöhung der Motofahrzeugsteuern führt letzten Endes dazu, dass dadurch auch die Preise von Produkten und Dienstleistungen ansteigen. Für Unternehmer und Nationalrat Erich Hess liegt auf der Hand, «dass KMU und Gewerbebetriebe die entstehenden Mehrkosten auf ihre Kunden abwälzen müssen.» Entsprechend alarmiert ist alt Nationalrat Thomas Fuchs vom Bund der Steuerzahler: «Diese Steuererhöhung trifft nicht nur die Autofahrer auf Grund der Motorfahrzeugsteuer, sondern letztlich alle, wenn die Preise generell steigen!»

Für Grossrätin und Vorstandsmitglied des ACS Sandra Schneider steht die Ungerechtigkeit im Vordergrund: «Es ist alles andere als sozial, wenn der Staat diejenigen bestraft, welche zwingend auf ein Auto angewiesen sind und keine Alternativen wahrnehmen können.» Das Referendum ist überdies keine Generationenfrage. Stadtrat Janosch Weyermann von Pro Libertate weiss: «Das Gros der jungen Menschen geht nicht an Klimademos, sondern ist mit dem Fussfassen in der Arbeitswelt beschäftigt und will einen sicheren Ausbildungsplatz».

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15’153 Bernois(es) disent NON à l’augmentation des taxes sur les véhicules routiers!

L’UDC du canton de Berne et l’Association des contribuables ont déposé aujourd’hui le référendum cantonal contre l’augmentation prévue de l’impôt sur les véhicules à moteur. La collecte de signatures a été largement soutenue par le monde des affaires ainsi que par Pro Libertate et ACS. Tout le monde est d’accord : les taxes sur les véhicules à moteur ne doivent pas être augmentées!

Pour la troisième fois en quelques années, le parlement cantonal tente d’augmenter les taxes sur les véhicules à moteur. Pour le président du parti, Manfred Bühler, il s’agit d’un mépris de la volonté du peuple : « Le Non à la loi nationale sur le CO2 montre déjà clairement que le peuple ne veut pas d’une politique climatique basée sur des taxes punitives. » Le député Thomas Knutti ajoute : « L’augmentation des taxes sur les véhicules à moteur est une contrainte. »

Les recettes supplémentaires de 40 millions provenant de la taxe sur les véhicules à moteur doivent ensuite être redistribuées. Andrea Gschwend-Pieren, députée, est convaincue qu’il s’agit de « pure poudre aux yeux » : « Quiconque conduit une voiture, une moto ou une camionnette de livraison devra payer jusqu’à 100 francs de plus. Sur cet argent, les contribuables se verront rembourser 200 francs par an pour les hauts revenus et un maigre 10 francs par an pour les bas revenus ? » On ne sait pas exactement quel montant sera redistribué après déduction des coûts administratifs supplémentaires, à savoir les coûts des adaptations logicielles nécessaires pour les modules de calcul de l’impôt, mais aussi pour les bases de données, les interfaces, la facturation, etc. mentionnés dans le discours du Grand Conseil.

La résistance s’exprime en particulier dans les zones rurales. « La population rurale et les entreprises, qui dépendent d’un véhicule plus puissant et adapté à tous les terrains, devraient payer davantage. Mais les citadins, dont les bus et les trams circulent toutes les 5 minutes, bénéficieront également de la redistribution », déclare le député Etienne Klopfenstein.

L’augmentation des taxes sur les véhicules à moteur entraîne en fin de compte une augmentation des prix des produits et des services. Pour l’entrepreneur et conseiller national Erich Hess, il est évident « que les PME et les entreprises devront répercuter les coûts supplémentaires qui en découlent sur leurs clients. » Ainsi, l’ancien conseiller national Thomas Fuchs, de l’Association des contribuables, s’alarme : « Cette augmentation d’impôt ne touchera pas seulement les automobilistes en raison de la taxe sur les véhicules à moteur, mais finalement tout le monde si les prix augmentent en général ! »

Pour Sandra Schneider, députée et membre du conseil d’administration de l’ACS, l’accent est mis sur l’injustice : « C’est tout sauf social lorsque l’État punit ceux qui sont absolument dépendants d’une voiture et n’ont pas d’autres solutions. » En outre, le référendum n’est pas une question de génération. Le conseiller municipal Janosch Weyermann de Pro Libertate le sait : « La majorité des jeunes ne vont pas aux manifestations pour le climat, mais sont occupés à mettre un pied dans le monde du travail et veulent un apprentissage sûr ».