Comment baisser les impôts?

Deux députées au Grand Conseil de la région, la socialiste de La Neuveville Maurane Riesen et l’UDC de Bienne Sandra Schneider, plaident en faveur d’une baisse des impôts pour les personnes physiques. Mais leurs recettes ne sont pas forcément les mêmes…

Le délai pour remplir sa déclaration d’impôts vient d’arriver à échéance. Mais une chose est sûre: au moment de s’acquitter de cette tâche parfois rébarbative, nombre de contribuables se sont demandé si une prochaine baisse des impôts des personnes physiques ne serait pas envisageable, voire carrément judicieuse.

Impôt sur les successions. Elles ne sont pas les seules. Car au moins deux élues au Grand Conseil de la région Bienne-Jura-bernois-Seeland de bords politiques diamétralement opposés s’interrogent aussi. «Quand donc vais-je devoir payer moins d’impôts?», se demande par exemple dans une motion la socialiste de La Neuveville Maurane Riesen.

Pour sa part, l’UDC de Bienne Sandra Schneider questionne dans une interpellation le Gouvernement sur les moyens de déboucher sur une «réduction d’impôts pour les personnes physiques». Pour elle, cela signifierait surtout une réduction des dépenses publiques. En revanche, pour Maurane Riesen, également membre de la commission des Finances, la solution devrait d’abord passer par l’introduction d’un impôt cantonal sur les successions. «La majeure partie de la richesse n’est pas construite par le travail, elle est héritée. L’héritage est l’une des principales sources de richesse et donc de sa répartition inégale croissante au sein de la population», estime-t-elle.

Dans son argumentaire, la députée rappelle que Berne ne serait pas la seule à introduire un impôt cantonal sur les successions. «Appenzell Rhodes-Intérieures, Neuchâtel et Vaud, ont déjà des impôts sur les successions et les donations.» Et Maurane Riesen ajoute: «Certains cantons permettent aussi aux communes de prélever un impôt sur les successions, notamment dans le canton de Lucerne.» D’après elles, les revenus de cet impôt permettraient donc d’alléger l’impôt sur le revenu des personnes physiques. Autrement dit, des contribuables lambda.

Banque nationale suisse. Pour l’UDC biennoise Sandra Schneider, une baisse de ces impôts se justifierait d’autant plus en raison de la récente décision de la Banque nationale suisse (BNS) de ne pas distribuer aux collectivités publiques ses bénéfices, moins importants que prévu.  La BNS a en effet enregistré un bénéfice de 1,7 milliard de francs sur neuf mois largement inférieur aux prévisions qui escomptaient un gain de 4 à 9 milliards. «Pour le Canton de Berne, cela signifie que la réduction d’impôt prévue de 0,5 dixième pour les personnes physiques sera à nouveau reportée à une date ultérieure», s’indigne-t-elle.

Dans l’interpellation qu’elle vient de déposer, elle pose donc une question on ne peut plus claire:  «Le Conseil-exécutif n’aurait-il pas la possibilité d’obtenir cette réduction d’impôts par des mesures d’économies supplémentaires?» En d’autres termes, le gouvernement bernois ne devrait-il pas être «moins dépensier» afin de réduire les impôts des personnes physiques? Les prochains débats budgétaires et financiers au Grand Conseil promettent d’être à nouveau passionnants.

Source: Mohamed Hamdoui, BIEL-BIENNE

Bieler Stadtrat «von links bis rechts empört» über Bakom-Entscheid zu «Telebielingue»

Bieler Stadtrat «von links bis rechts empört» über Bakom-Entseheid zu «Telebielingue» Stadtrat Andreas Sutter (FDP) wählte deutliche Worte, um den Entscheid des Bundesamts für Kommunikation zu beurteilen, «Telebielingue» die Konzession nicht mehr zu verleihen: «Der Bieler Stadtrat, von links bis rechts, deutsch, französisch oder anders sprechend, aber alle mindestens bilingue, ist empört über den unbegreiflichen Bundesrats-Entscheid.» Die fehlenden 3,6 Millionen Franken würden der fragilen Medienlandschaft des Seelandes und des Berner Juras bitter fehlen. Mohammed Hamdaoui (Mitte) meinte, dass das Bild doch etwas differenzierter zu zeichnen sei. An sich sei ein Pluralismus von Medien wünschenswert: «In der Schweiz sieht man Monopole aufziehen, die die mediale Diversität verarmen, und das wiederum verarmt die Demokratie – ein reelles Risiko auch in unserer Region.» Dennoch bedauere er, dass «Telebielingue» die Konzession verloren habe.

Er sieht darin insbesondere auch ein Versagen des politischen Lobbyings, erschwert durch das Bieler Doppelmandatsverbot. Etwas, das sich Biel aus prinzipiellen Gründen selbst verbiete. Stadtpräsident Erich Fehr (SP) griff das auf und gab zum Ausdruck, dass ihm diese Kritik am Doppelmandatsverbot zwar sympathisch sei. Weil aber hier ein «technisches Ausschreibungsverfahren» abgelaufen sei, dürfte das Lobbying nichts genützt haben, jedenfalls an der Oberfläche. Und doch: «Es dürfte lobbyiert worden sein, nur nicht öffentlich.

» Ein möglicher Verlust von «Telebielingue » würde über die Medienfrage hinausgehen, führte der Stadtpräsident an der Stadtratssitzung weiter aus. «Wenn es immer weniger Angebote gibt, die beide Sprachgruppen mit denselben Informationen versorgen, führt das mehr zu einem nebeneinander als einem miteinander.» Das sei auch mit Blick auf die Solidarität im nördlichen Teil des Kantons wichtig, die im Unterschied zum südlichen Teil zu wenig ausgeprägt sei. «Ich finde es wichtig, dass Leute in Aarberg wissen, was in St.-Imier läuft, und dass Menschen in Tramelan wissen, was in Büren läuft.

» Anders bewertete Sandra Schneider (SVP) den Bakom-Entscheid. Die Konzessionsvergabe an «Canal B» sei auch eine Chance, die Medienvielfalt zu stärken, die « Situation in Biel mit neuen Augen zu betrachten». «Canal B» wünsche sie viel Erfolg in der weltoffenen Stadt, die Biel sei. Und «Telebielingue» danke sie, dass sie weitermachen wollten. Schneider schloss damit, dass die politischen Mittel nun ausgeschöpft seien: «Da es sich beim Bakom-Entscheid um einen rein rechtlichen Entscheid handelt, sind politische Massnahmen weder opportun noch zielführend.

Quelle: jl/Bieler Tagblatt

Fraktionserklärung zum Konzessionsverlust von TeleBielingue

Der BAKOM-Entscheid zur Konzessionsvergabe an Canal B anstelle des bisherigen Anbieters TeleBielingue ist für letztere vor allem aus finanziellen Gründen markant. Denn mit der Konzession erhalten Radio- und TV-Stationen Zugang zu den Mitteln des SERAFE-Gebührentopfes. Ein Wegfall dieser Mittel zwingt TeleBielingue zu einem völlig neuen Betriebs-Konzept.

Die Fraktion SVP/Die Eidgenossen kann nachvollziehen, dass die Veränderungen als Risiko gesehen werden, insbesondere mit Blick auf die Zweisprachigkeit. Canal B hat hierzu ein Konzept vorgelegt, das vom BAKOM als besser eingestuft wurde als das vom bisherigen Konzessionsnehmer. Canal B wird in der Pflicht sein, diesen Anforderungen zu entsprechen.

Unsere Fraktion sieht aber weniger Gefahren als viel mehr Chancen: Mit Canal B erscheint ein neuer Anbieter auf dem Platz, womit die Medienvielfalt gestärkt wird. Ebenso dürfen wir erfreulicherweise feststellen, dass nun ein Medienunternehmen aus der Romandie in die Deutschschweiz vordringt – bislang war es oft umgekehrt und nicht immer nur mit positiven Folgen für den lokalen Journalismus.

Die Stadt Biel und unsere Region kann von mehr Wettbewerb nur profitieren. Ein Player von aussen wird die Situation mit neuen Augen betrachten und hoffentlich auch frischen Wind einbringen. Dem neuen Medienunternehmen mit Wurzeln in Neuenburg wünschen wir viel Erfolg in unserer aufgeschlossenen und weltoffenen Stadt.

Der Leitung und dem Team von TeleBielingue danken wir, dass sie sich dieser Herausforderung stellen und weitermachen wollen, auch dann, sollte der Rekurs gegen den BAKOM-Entscheid nicht erfolgreich ausfallen. Da es sich beim BAKOM-Entscheid um eine rein rechtliche Angelegenheit handelt, sind politische Massnahmen weder opportun noch zielführend. Einziges Ziel der Politik soll und darf es sein, Medienvielfalt zu ermöglichen, die freie Presse zu schützen und die offene Meinungsäusserung zu verteidigen.

Für die Fraktion SVP/Die Eidgenossen:
Stadträtin Sandra Schneider, Fraktionspräsidentin

Deux élus UDC veulent interdire la mendicité dans le canton de Berne

Pauvreté: Le Conseil exécutif propose d’adopter une motion de la députée biennoise UDC Sandra Schneider en rappelant les bases légales existantes.

Des élus agrariens du Grand Conseil ont proposé une motion au Gouvernement. Sandra Schneider (Bienne, UDC) et Korab Rashiti (Gerolfingen, UDC) lui demandent «d’élaborer une interdiction cantonale de la mendicité au niveau de la loi et de la présenter au Grand Conseil». Les deux élus régionaux s’appuient sur un rendu du Tribunal fédéral de début avril 2023. Ce dernier estime que la loi du canton de Bâle-Ville était conforme aux droits fondamentaux. Le texte bâlois interdit notamment «de mendier en bande organisée», «d’envoyer d’autres personnes faire la manche» ou de le faire «de manière agressive, par exemple en accrochant les passantes et les passants».

Dans le canton de Berne, l’interdiction a été levée par le passé. «Il n’est aujourd’hui pas toujours clair quand et surtout où il est défendu de mendier», estiment les motionnaires. Selon eux, des bandes organisées de mendiantes et mendiants venues de l’étranger «planifient et réalisent leurs activités de manière ciblée, battent aussi le pavé dans la ville de Berne». Une adoption nuancée Dans sa réponse, le Conseil exécutif rappelle d’abord que le Canton «a abrogé l’interdiction de la mendicité sur son territoire en 1991» et que, depuis, «la possible réintroduction de celleci a occupé le monde politique à diverses reprises». Le Gouvernement relève ensuite qu’une telle mesure «n’a pas été réintroduite et c’est aux communes qu’il incombe de légiférer si elles entendent prohiber la mendicité au niveau municipal».

Il cite les exemples de la ville de Bienne ou encore Langnau, en Emmental, qui le font déjà. L’Exécutif développe: «Même s’il n’est pas nécessaire d’agir uniformément à l’échelle cantonale, force est de reconnaître que la situation, de manière générale peu prévisible, est en constante évolution et que les bases légales actuelles ne couvrent pas tous les aspects problématiques de la mendicité.» Pour légiférer sur une interdiction, il y a lieu de tenir compte de plusieurs considérations juridiques. «En 2008, le Tribunal fédéral a relevé que la mendicité constituait un volet de la liberté personnelle et que, dès lors, elle bénéficiait de la protection des droits fondamentaux. Cela implique qu’une interdiction en la matière n’est admissible que si elle se justifie notamment par un intérêt public prépondérant.

Au surplus, elle doit respecter le principe de proportionnalité», précise le Gouvernement bernois. Une jurisprudence existe déjà au niveau de la Cour européenne des droits de l’homme (CrEDH) et au Tribunal fédéral. En revanche, le Conseil exécutif propose l’adoption. Il estime qu’une interdiction permettrait en outre de «limiter les effets les plus gênants, puisque les autorités d’exécution pourraient mener une action ciblée contre les mendiantes et mendiants sur la base de prescriptions légales».

Source: Alexandre Wälti, Journal du Jura

Apéros, Guetzli und Händeschütteln

An der Gewerbeausstellung in Aarberg werben Politiker um die Gunst der Seeländer. Manche stellen für den Wahlkampf gleich ein sechsköpfiges Team auf. Was sonst noch so nötig ist. 

Am Vorabend der Gewerbeausstellung tackert Jan Gnägi vor dem Fernseher Kambly-Guetzli an sein Gesicht. Nach zwei erfolglosen Kandidaturen hat der Nationalratskandidat für Die Mitte begriffen: «Es muss etwas zu Essen auf den Wahlkampf-Flyer», sonst werfen ihn die Leute ausgangs in die Tonne. Drei Meter weiter ist die Konkurrenz aus der SVP eine Nasenlänge voraus. Thomas Knutti verteilt Nastücher. «Give-Aways sind wichtig», sagt er und wühlt aus einer Adidas-Tasche Notiz -Nationale Wahlen Oktober 2023 In der BT-Serie beleuchten wir im Vorfeld der Wahlen das politische Geschehen in der Region. blocke hervor.

Auf jedem Blatt lacht sein Gesicht in der Kopfzeile, daneben ein QR-Code, der auf seine Webseite führt – «für die Jungen», sagt Knutti. Sein Polohemd ist mit «#thomasknutti» bedruckt. Es ist ein bisschen verkehrte Welt an der Gewerbeausstellung «Aargwärb». SVPler bedienen sich am grünen Regenschutz für Velositze, ein Mitte-Politiker hisst die grüne Flagge und eine Politikerin in knallrotem Shirt legt Flyer mit dem SVP-Sünneli auf den Tisch der Genossen. Die Politik in gänzlicher Harmonie, als würden Wölfe plötzlich mit Schafen schmusen.

Die Parteien führen den Platz gemeinsam, Tisch an Tisch, Plakat an Plakat. Sandra Käser ist im Vorstand der SP Aarberg und hat den Stand mit den anderen etablierten Parteien organisiert. «Wir arbeiten auf lokaler Ebene ohnehin überparteilich zusammen, also können wir auch gleich gemeinsam einen Stand organisieren», sagt sie. So stehen also Politikerinnen und Politiker von links bis rechts nebeneinander und weibeln um Wählerschaft. Irgendwie zusammen, aber doch jeder für sich.

Denn der Wahlkampf hat begonnen. Die eidgenössischen Wahlen werden zeigen, wer von sich überzeugen konnte. Das Seeland stellt bisher zwei Nationalräte: Kilian Baumann aus Subergfür die Grünen und Heinz Siegenthaler aus Rüti für Die Mitte. Der verflixte Bisherigen-Bonus Die Plätze im Nationalrat sind beliebt, im Kanton Bern treten alle bisherigen Nationalrätinnen und Nationalräte wieder an, nur in der SVP sind drei Sitze neu zu besetzen, plus einen bei der FDP. Die Chancen für bisherige Kandidaten stehen naturgemäss besser als für Neuankömmlinge.

Wer noch in den Nationalrat will, muss jetzt auf Stimmenfang. Seit den Sommerferien vergeht bei Mitte-Mann Jan Gnägi aus Aarberg kein Tag ohne Wahlkampf. An diesem Samstagvormittag steht er an der Gewerbeausstellung, am Nachmittag folgt ein Termin in Ostermundigen und am Abend dann ein Anlass in Jens. «Ich schlafe jetzt noch weniger», sagt er – vor einem Jahr ist er zum ersten Mal Vater geworden. Die nächsten Wochen bis zum Wahltag am 22.

Oktober werde er jeden Tag irgendwo im Kanton rumtingeln. Vereinsanlässe, Ausstellungen, Podien – die übliche Ochsentour durchs Land. Es gibt verschiedene Methoden, um Wählerinnen zu gewinnen. Die einen setzen auf soziale Medien. Andere pflastern viel befahrene Strassen mit ihrem Konterfei voll.

Wieder andere trinken an sogenannten «Inzest-Anlässen» literweise Bier mit Gleichgesinnten und hoffen so, ihr Gefolge zu mobilisieren. Es gibt aber ein Erfolgsrezept, das alle Parteien anwenden: mit den Leuten reden – sich nahbar zeigen. «Das ist das Allerwichtigste», sagt Thomas Rnutti von der SVP. Die Gewerbeausstellung in Aarberg ist dafür ein dankbarer Ort. Vor allem für die Bürgerlichen mit einem Wähleranteil von knapp 60 Prozent in Aarberg.

Gegen Mittag hat sich am Tisch mit dem SVP-Sünneli ein Kreis Biertrinker formiert. Thomas Rnutti und Sandra Schneider mittendrin. Beide kandidieren für den Nationalrat. Thomas Rnutti fiebert der Wahl schon seit Januar entgegen. Er hat ein Team aus sechs Leuten an seiner Seite, die ihn unterstützen – ein Wahlkampfleiter und j e eine Person für Administration, Finanzen, soziale Medien, Plakate und Grafiken.

«Alles in Fronarbeit», wie Rnutti sagt. Ohne Freiwillige ginge nichts, «wir müssen den Wahlkampf selbst bezahlen, da kommt kein Geld von der Partei». Ohne Wahlkampfteam unmöglich Auch Parteikollegin Sandra Schneider aus Biel hat ein Team von Parteifreunden, die ihr beim Wahlkampf helfen. Doch vieles macht sie selbst. Täglich verbringt sie eine bis zwei Stunden auf den sozialen Medien.

Beantwortet Fragen oder verbreitet ihre Meinung. Es kostet Arbeit, sich im Gedächtnis der Bevölkerung einzunisten. Und nicht immer ist abzusehen, ob sich ein Engagement auch lohnt. Das merken an diesem Tag vor allem die Vertreterinnen der linken Parteien, so umzingelt vom lokalen Gewerbe. Michelle Berger trägt ein grünes Kleid, Ohrringe mit grünem Stein, einen grünen Ring und im Hintergrund ist die grüne Fahne inzwischen heruntergefallen.

Doch Berger, im Vorstand der Grünen Aarberg, hält sich bei der Stange, obwohl am Tisch rechts von ihr die Biertrinker-Kommune weiter wächst. Wählerinnen gewinnen, das ist wie Puzzeln «Dass wir hier keine Wählerinnen gewinnen, war uns klar», sagt Berger. Sie erklärt: Wählerinnen gewinnen, das sei wie puzzeln. Man müsse sich als Partei oder Kandidatin immer wieder zeigen und dann kämen Stück für Stück Wählerinnen hinzu. «So leicht geht das nicht!» Die Gewerbeausstellung ist zwar bürgerliches Revier, doch am Stand der vereinten Parteien wird Rot-Grün würdig vertreten.

Am Nachmittag stehen Nationalrätin Flavia Wasserfallen und Nationalrat Matthias Aebischer am Tisch der SP. Für die Grünen kommt Bernhard Pulver, der für einen Berner Ständeratssitz kandidiert. Der Seeländer Mitte-Kandidat Jan Gnägi ist da schon längst wieder woanders. Ihm bleiben nur noch ein paar Wochen und es wollen noch viele Kambly-Guetzli mit seinem Lächeln verteilt werden.

Quelle: Bieler Tagblatt

Bezahlbare Energie für den Kanton Bern

Meine Kolumne «Aus dem Grossen Rat», erschienen im Bieler Tagblatt vom 23. November 2022

Kommenden Montag beginnt in Bern die Wintersession des Grossen Rates. Der richtige Zeitpunkt, um sich der Energiekrise zu widmen. Die SVP-Fraktion hat mehrere dringliche Vorstösse eingereicht, mit der die Folgen des starken Anstiegs der Energiepreise und einer drohenden Strommangellage abgemildert werden können.

So soll einerseits die Versorgungslage verbessert werden, in dem der Bau neuer und der Ausbau bestehender Biogas-, Wasserkraft-, Solar- und Fernwärme-Anlagen nicht durch raumplanerische Korsette oder rückständiger Verbandsbeschwerden verhindert werden. Mehr Freiheit und weniger Staat sind auch bei Baubewilligungsverfahren angezeigt: Private und Gewerbe, welche erneuerbare Energie beziehen möchten, sollen den Einbau entsprechender Anlagen künftig bewilligungsfrei tätigen können.

Andererseits gilt es, wirtschaftliche Härtefälle aufgrund der Strompreiserhöhungen zu verhindern. Der Kanton als Mehrheitsaktionär der BKW könnte hier seinen Einfluss direkt wahrnehmen. Ob er dies auch macht, wage ich im Moment zu bezweifeln. Der Regierungsrat wollte schon die hohen Kadersaläre in seinem Staatsbetrieb nicht deckeln. Mehr Voraussicht braucht es in der Planung von Krisenszenarien. So müssen systemrelevante Institutionen wie etwa Spitäler oder Wasser- und Lebensmittelversorger im Hinblick auf einen längerdauernden Blackout widerstandsfähiger gemacht werden.

Es ist erfreulich, dass die Berner Regierung die Sachlage erkannt hat und die Vorstösse in zahlreichen Punkten zur Annahme empfiehlt. Bedeckt hält er sich hingegen bei der Frage, ob für das Kernkraftwerk Mühleberg nicht dereinst eine Alternative gebaut werden soll. Momentan macht er es sich einfach und verweist auf die Bundesgesetzeslage, die den Neubau von KKW verbietet. Verboten wäre hingegen nicht, heute schon mögliche Standorte zu prüfen und auf kantonaler Ebene die Rahmenbedingungen vorzubereiten, sollte dieses Verbot einmal fallen. Abwegig wäre dieses Szenario nicht. Der Bundesrat plant bereits Gaskraftwerke für die strategische Stromreserve. Will der Staat seine klimapolitischen Ziele erreichen, wird er aber nicht umherkommen, neben Gas- auch auf Kernenergie zu setzen.

Sicher ist: Der Stromverbrauch wird in den kommenden Jahren weiter steigen. Die Zuwanderung in die Schweiz und in den Kanton Bern ist ungebrochen hoch, die Mobilität soll immer mehr elektrisch erfolgen und Arbeitsprozesse erfolgen heute zunehmend digital. Der Kanton Bern sollte beim Ausbau der Stromproduktion zu bezahlbaren Preisen nicht zu lange zuwarten. Sonst bleibt ihm – wie bei den Steuern – das nationale Schlusslicht.

De nouvelles centrales nucléaires dans le canton?

Et si le canton de Berne réfléchissait à la possibilité de construire de nouvelles centrales nucléaires et de nouvelles centrales à gaz? C’est ce que propose, par le biais d’une motion, la députée UDC au Grand Conseil Sandra Schneider (Bienne). «En 2019, la centrale nucléaire de Mühleberg a été arrêtée et son démantèlement a commencé. Depuis, les débats se multiplient autour de la question de savoir s’il faut prévoir à terme la construction de nouvelles centrales à gaz, voire de nouvelles centrales nucléaires afin de parer à la menace d’une pénurie d’électricité», indique-telle.

Sécurité énergétique
Tout en soulignant que la sécurité des approvisionnements relève du domaine public, la motionnaire fait alors référence à la loi fédérale sur l’énergie, laquelle stipule que «s’il apparaît que l’approvisionnement énergétique de la Suisse n’est pas suffisamment assuré à long terme, la Confédération et les cantons créent à temps, et dans le cadre de leurs compétences respectives, les conditions permettant d’assurer les capacités voulues de production, de réseau et de stockage». Dans ce contexte, elle estime ainsi nécessaire d’évaluer les sites pouvant entrer en ligne de compte pour accueillir des centrales nucléaires et à gaz, mais aussi d’examiner «où l’énergie hydraulique et la géothermie sont les plus efficaces pour la production d’énergie en ruban. Ceci dans le but de faire du canton un site de production électrique et de contribuer à une production électrique rentable.»

Le Gouvernement bernois, de son côté, ne se montre guère convaincu par le point de vue de Sandra Schneider. Dans sa réponse livrée récemment, il invite ainsi le Grand Conseil à enterrer cette idée lors de sa prochaine session. Parmi les arguments avancés, il estime notamment que la construction de centrales nucléaires ou à gaz ne constitue pas une bonne solution pour la sécurité d’approvisionnement. Pour lui, cette alternative n’est pas réalisable à court terme et ne permet pas d’atteindre l’objectif visé à long terme, car elle renforcerait encore la dépendance visà-vis de l’étranger et affaiblirait davantage la sécurité d’approvisionnement.

Gouvernement pas convaincu
De plus, le Conseil-exécutif souligne que la construction d’une nouvelle centrale nucléaire n’est pas possible d’après la législation nationale, le peuple suisse ayant décidé en 2017 qu’aucune nouvelle infrastructure de ce type ne serait construite dans le pays. Et de préciser que l’édification d’une grande centrale fonctionnant au gaz fossile dans le canton de Berne serait en contradiction avec la Constitution cantonale et la loi cantonale sur l’énergie: «Il serait uniquement possible de construire une centrale alimentée au gaz renouvelable, mais seulement à condition qu’une grande partie des rejets de chaleur puisse être utilisée. Le seul site approprié jusqu’à présent, à Utzenstorf, a dû entre-temps être retiré du plan directeur.» Quant à l’énergie hydraulique et à la géothermie, les possibilités sont déjà régulièrement examinées, note le Gouvernement.

Source: Le Quotidien Jurassien

Glarus hats, Bern stimmt darüber ab / Berne après Glaris?

Der kantonalbernische Souverän wird am 25. September über das Stimmrechtsalter 16 befinden; auf nationaler Ebene ist eine entsprechende Initiative in Diskussion.

Die Glarner Landsgemeinde überraschte 2007 mit der Einführung des Stimmrechtsalters 16. Die Abstimmung fiel vor 25 Jahren knapp aus: Drei Wahlgänge waren nötig, bis das Anliegen der Jungsozialistinnen und -sozialisten (Juso) angenommen wurde. Die damalige Vorsteherin des Glarner Innendepartements, Regierungsrätin Marianne Dürst (FDP), sagte in Anwesenheit der erfreuten Bundespräsidentin Micheline Calmy-Rey (SP) zum Abstimmungsresultat: «Das ist ein Vertrauensbeweis gegenüber den Jugendlichen.»

Historisch.

Viele glaubten damals, dass das Glarner Beispiel Schule machen würde. Aber: Seit dieser historischen Abstimmung haben sich alle Kantone, die über das Stimmrechtsalter 16 befinden mussten, dagegen ausgesprochen: Das sind Basel-Stadt, Basel-Landschaft, Neuenburg, Uri und Zürich. In neun weiteren Kantonen scheiterte die Vorlage bereits im Parlament. Der kantonalbernische Souverän konnte 2009 ebenfalls über einen entsprechenden Vorstoss befinden. Das Abstimmungsresultat fiel deutlich aus: Mit 75,2 Prozent lehnte eine grosse Mehrheit das Stimmrechtsalter 16 ab. Keine einzige Gemeinde hatte sich dafür ausgesprochen – nicht einmal Biel…

Alleingang.

Die SVP hat sich für den Alleingang entschieden. Die Mehrheit des bernischen Grossen Rates hat im November 2021 einer Änderung der Kantonsverfassung zugestimmt, die das Stimmrechtsalter 16 vorsieht, nicht aber das sogenannte passive Wahlrecht, das bei 18 Jahren bleibt. So wie es auch im Kanton Glarus der Fall ist. Das Ergebnis im November 21 war klar: 90 Ja- gegen 58-Nein-Stimmen, Enthaltungen gab es keine. Die grösste Opposition kam damals von der SVP, angeführt von der Bielerin Sandra Schneider: «Die Festlegung des Stimmrechtsalters 16 in der Berner Verfassung steht im Widerspruch zum geltenden Mündigkeitsalter 18. Mündigkeit und Bürgerrechte stehen in direkter Abhängigkeit.» Die SVP ist übrigens die einzige Partei im Kanton, deren junge Sektion die Ablehnung der Vorlage empfiehlt.

Klimastreiks.

Für viele Volksvertreter hat sich die Welt in den letzten Jahren verändert. «Gerade die Klimabewegung der Schülerinnen und Schüler zeigt, dass in einem grossen Teil der jungen Generation ein starkes politisches Bewusstsein vorhanden ist. Das aktive Stimmrecht 16 ist grundsätzlich eine gute Möglichkeit, die politische Beteiligung der Jugendlichen zu fördern. So können sie ohne Unterbruch das Wissen, das sie im Staatskundeunterricht erworben haben, unmittelbar anwenden, also von der Theorie direkt in die Praxis schreiten», meint Grossrat Philippe Messerli (EVP) aus Nidau. Sandra Schneider kontert: «In der Schweiz wird konkret zwischen der Rechtsfähigkeit – also der Fähigkeit, Rechte und Pflichten zu haben – und der Handlungsfähigkeit – also der Fähigkeit, Rechte und Pflichten zu begründen – unterschieden. Die Handlungsfähigkeit setzt die Volljährigkeit und die Urteilsfähigkeit voraus. Das Stimm- und Wahlrecht kann also nur jemand haben, der auch handlungsfähig ist, und das ist mit 18 Jahren der Fall.»

Österreich und Malta.

In Europa dürfen Jugendliche in Österreich und Malta ab 16 Jahren wählen. In Deutschland haben mehrere Bundesländer den Jugendlichen dieses Recht für Kommunalwahlen eingeräumt. Dasselbe gilt für Schottland und Wales. In einem Bericht des Europarats wird eine recht positive Bilanz dieser Ausweitung der politischen Rechte gezogen: «Die Herabsetzung des Wahlalters hat unter schottischen Teenagern grosse Begeisterung ausgelöst, während sich in Österreich junge Menschen für Wahlen interessieren und in etwa genauso häufig wählen wie ältere Menschen.» Die Beteiligung der 16- bis 17-Jährigen am politischen Leben hat die Machtverhältnisse in den Parteien nicht grundlegend verändert, auch wenn grüne Gruppierungen in diesen Ländern für junge Menschen etwas attraktiver sind als andere Parteien. Unabhängig vom Ausgang der Abstimmung am 25. September im Kanton Bern – die Diskussionen um das Stimmrechtsalter 16 werden nicht beendet sein. Auf Bundesebene wird ein entsprechender Vorstoss behandelt. Im Frühjahr hatte der Nationalrat mit knappem Mehr beschlossen, einer parlamentarischen Initiative der Basler Grünen Sibel Arslan eine Chance zu geben, für die «die Teilnahme an Wahlen und Abstimmungen ein guter Ausgangspunkt für das Engagement im politischen Leben wäre». Ob eine Mehrheit der Berner Bevölkerung diese Meinung teilt, wird sich erst am 25. September zeigen.

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Faut-il accorder le droit de vote dès l’âge de 16 ans? Le corps électoral du canton de Berne tranchera le 25 septembre. Un projet est aussi en gestation sur le plan fédéral.

En 2007, la Landsgemeinde de Glaris avait créé la surprise en accordant le droit de vote dès l’âge de 16 ans! Le scrutin fut serré, puisque trois tours avaient été nécessaires pour faire passer cette proposition des Jeunes socialistes. «C’est une marque de confiance envers les jeunes», avait alors déclaré la cheffe du département cantonal de l’Intérieur Marianne Dürst (PLR), sous le regard ravi de la présidente de la Confédération de l’époque, la socialiste Micheline Calmy-Rey.

Un cas unique.

D’aucuns pensaient que l’exemple glaronnais allait faire tache d’huile. Il n’en fut rien, puisque depuis ce vote historique, tous les cantons appelés aux urnes ont refusé d’abaisser l’âge du droit de vote à 16 ans: Bâle-Ville, Bâle-Campagne, Neuchâtel, Uri et Zurich. Dans neuf autres, le projet a carrément échoué au stade du Parlement. En 2009, le peuple bernois avait lui aussi pu se prononcer sur une telle proposition. Le verdict fut net, puisque le projet d’introduire le droit de vote à 16 ans avait été balayé à une très nette majorité (75,2% des voix). Pas une seule commune n’avait voté pour. Pas même Bienne…

L’UDC fait cavalier seul.

La roue va-t-elle tourner le 25 septembre? La majorité du Grand Conseil bernois veut le croire, puisqu’en novembre 2021, elle avait accepté de modifier la Constitution cantonale en accordant le droit de vote dès 16 ans, mais pas celui de l’éligibilité. Exactement comme c’est le cas à Glaris. Le score fut sans appel: 90 voix pour, 58 contre et aucune abstention. La principale opposition était venue de l’UDC, emmenée par la Biennoise Sandra Schneider. «La fixation de l’âge du droit de vote à 16 ans dans la Constitution bernoise est en contradiction avec l’âge de la majorité en vigueur à 18 ans.» L’UDC est d’ailleurs la seule formation du canton dont la section Jeunes recommande de rejeter cet objet.

Grèves du climat.

Pour beaucoup d’élus en revanche, le monde a changé depuis quelques années. «Le mouvement des écoliers pour le climat montre qu’une grande partie de la jeune génération a une forte conscience politique. Le droit de vote actif est une bonne possibilité d’encourager la participation politique des jeunes. Ils peuvent ainsi acquérir sans interruption les connaissances acquises dans le cadre de l’instruction civique», estime Philippe Messerli (PEV Nidau). Réplique de Sandra Schneider: «En Suisse, on distingue la capacité juridique – c’est-à-dire la capacité d’avoir des droits et des obligations – et la capacité d’exercice – c’est-à-dire la capacité de créer des droits et des obligations. La capacité civile présuppose la majorité et la capacité de discernement. Le droit de vote et d’éligibilité ne peut donc être accordé qu’à une personne ayant la capacité d’agir, ce qui est le cas à 18 ans.»

Autriche et Malte.

En Europe, les jeunes peuvent voter dès 16 ans en Autriche et à Malte pour l’ensemble des scrutins. En Allemagne, plusieurs Länder leur ont aussi ouvert ce droit pour les scrutins locaux. Idem en Ecosse et au Pays de Galles. Un récent rapport du Conseil de l’Europe tire un bilan plutôt positif de cette extension des droits politiques: «L’abaissement de la majorité électorale a suscité un vif enthousiasme parmi les adolescents écossais, tandis qu’en Autriche, les jeunes s’intéressent aux élections et votent sensiblement autant que les personnes plus âgées.» Autre constat: la participation des 16-17 ans à la vie politique n’a pas fondamentalement modifié les rapports de force partisans, même si dans ces pays, les formations écologistes attirent un peu plus les jeunes que les autres partis Quelle que soit l’issue du scrutin, le débat ne sera pas clos, puisque une proposition visant à abaisser à 16 ans le droit de vote sur le plan fédéral est en cours. Ce printemps le Conseil national avait décidé à une courte majorité de donner une chance à une initiative parlementaire de l’écologiste bâloise Sibel Arslan pour qui «la participation aux élections et aux votations constituerait un bon point de départ pour l’engagement dans la vie politique. » Il faudra attendre le 25 septembre pour savoir si une majorité de la population bernoise partage cet avis.

Quelle/source: Mohamed Hamdaoui, BIEL BIENNE

Für eine sichere Zukunft in Freiheit! Meine 1.-August-Ansprache 2022

Sehr geehrte Frau Gemeindepräsidentin,
sehr geehrte Damen und Herren Gemeinderäte
geschätzte Bürgerinnen und Bürger, Einwohnerinnen und Einwohner der Gemeinde Schwadernau
liebe Gäste

Heute darf ich Ihnen meine Gedanken zum Bundesfeiertag zukommen lassen. Für mich ist der Besuch in Ihrer schönen Gemeinde keine Selbstverständlichkeit und ich danke der Gemeinde Schwadernau und der Hornussergesellschaft Biel-Schwadernau herzlich, dass sie diese 1. August Feier organisiert und mich als diesjährige Referentin eingeladen haben.

Heute, am 1. August, feiern wir den Geburtstag der Schweiz – eine 731-jährige Erfolgsgeschichte: In keinem anderen Land verfügen die Bürgerinnen und Bürger über so viel Freiheit, Selbstbestimmung, Sicherheit und Wohlstand wie in der Schweiz.

Den Grundstein legte der Bundesbrief von 1291, wo sich die Talschaften Uri, Schwyz und Unterwalden schworen, einander Beistand zu leisten. Auch wenn die Geschichte von Wilhelm Tell in erster Linie eine Geschichte ist, so fasst Schiller das Verständnis unseres Staatswesen in seinem Werk hervorragen zusammen: Der Rütlischwur als Bekenntnis, die Dinge im eigenen Land selber zu regeln – selbstbestimmt und ohne fremde Vögte.

So lange es die Schweiz schon gibt, so regelmässig wirken auch immer die Kräfte auf die Schweiz, welche am Bekenntnis unseres Staatswesens ziehen und zerren. Dabei sind es nicht nur äussere Einflüsse, sondern zunehmend auch Entwicklungen im Land selber, welche Freiheit, Wohlstand und Selbstbestimmung gefährden. Und das schon im Alltäglichen – sei es beim Essen, beim Sprechen, beim Heizen, bei der Mobilität oder sogar beim Denken – überall sind die Bevormunder am Werk, die es nicht nur besser wissen wollen, sondern ihre Ansichten anderen Menschen aufzwingen möchten.

Der Angriffskrieg in Europa offenbart, wie sehr wichtige Werte bereits ausgehöhlt sind. Die Schweiz steht heute an einem Scheideweg – so deutlich wie vielleicht seit dem Zweiten Weltkrieg nicht mehr.

Damit auch unsere Kindeskinder eine sichere Zukunft in Freiheit haben, müssen wir uns den zentralen Zweck der Eidgenossenschaft in Erinnerung rufen. Die Schweiz braucht eine Erneuerung des Schutzbündnisses – miteinander und für einander. Stehen wir gemeinsam ein für eine sichere Zukunft in Freiheit.

Zur Lage der Nation

Wir dürfen es mit Stolz sagen: Die Schweiz ist ein grossartiges Land. Wir sind ein heterogener Haufen mit unterschiedlichen Sprachen und Mentalitäten, Kulturen und Ansichten. Dennoch sehen wir uns als Willensnation und sind sowohl stolz auf unsere Unterschiede als auch auf unsere Gemeinsamkeiten.

Das verdanken wir unserer direkten Demokratie und dem Föderalismus.

Nirgendwo sonst auf der Welt haben die Bürgerinnen und Bürger so viel zu sagen. Das Volk ist der Souverän. Es ist der Chef. Wir haben einen Staatsaufbau von unten – und nicht von oben herab. Wir sehen uns seit Jahrhunderten freie Bürger – und nicht als Untertanen. Das bewahrt uns vor dem gröbsten Machtmissbrauch der Eliten und garantiert Freiheit und Selbstbestimmung. Die grössten Dummheiten in der Geschichte kamen und kommen immer von den Mächtigen, nicht vom Volk.

Doch das macht die Schweiz nicht automatisch immun von den Verwerfungen, die in der Welt stattfinden. Vieles, was heute innerhalb und ausserhalb der Schweiz passiert, bereitet Sorge. Unsere Freiheit, unsere Unabhängigkeit, unsere innere und äussere Sicherheit, unsere Neutralität, unsere Energie- und Lebensmittelversorgung, unser Wohlstand, unser freies Unternehmertum, unsere Altersvorsorge – all dies ist akut gefährdet. Wir müssen uns den Problemen und Herausforderungen stellen und dringend Gegensteuer geben. Sonst geht es bachab.

Das Erfolgsmodell Schweiz wurde von früheren Generationen über Jahrhunderte aufgebaut. Heute stelle ich fest, dass man die Errungenschaften für selbstverständlich hält. Man lebt zunehmend von den Früchten früherer Arbeit. Es het ja gnue. In der Folge davon kümmert man sich immer mehr um Nebensächliches, man pröbelt an ideologischen Experimenten herum und will jeden Lebensaspekt bis ins kleinste Detail regulieren und vorschreiben. Demgegenüber lässt man wichtige, zentrale Fragen ausser Acht. Gefragt sind aber viel mehr: Realismus, Vernunft und Eigenverantwortung.

Für eine sichere Zukunft in Freiheit – für eine starke Armee

Doch allzu gerne ruft man nach dem Staat. Der Staat macht heute alles Mögliche und Unmögliche, aber das Wichtigste vernachlässigt er sträflich: Die innere und äussere Sicherheit. Sicherheit ist die Basis für unsere Existenz, für das Überleben der Schweiz und jedes Einzelnen von uns – doch unsere Armee kann uns nicht mehr schützen. Ohne Sicherheit gibt es keine Freiheit, keine funktionierende Wirtschaft. Ohne Sicherheit gibt es gar nichts.

Der Ukraine-Krieg führt und das dramatisch vor Augen. Staaten haben keine Freunde, Staaten haben Interessen. Wir müssen darum unsere jahrzehntelang verunglimpfte und kaputtgesparte Armee wieder verteidigungsfähig machen, damit sie Land und Leute schützen kann. Die Armee muss für alle modernen Bedrohungsszenarien vorbereitet sein.

Vergessen wir nicht, dass die Armee auch in Friedenszeiten einen grossen Mehrwert liefert. In der ersten Pandemiewelle während Corona konnten innert kürzester Zeit zahlreiche Männer und Frauen für den medizinischen Dienst oder für den Grenzschutz aufgeboten werden. Keine andere Organisation in unserem Land kann Vergleichbares vorweisen – nicht einmal die Armee-Abschaffer, von denen man übrigens seit langer Zeit gar nichts mehr hört.

Die Schweizer Armee ist unsere Armee und sie verdient es, dass sie ausreichend in Mensch und Material investieren kann, um ihren Auftrag zu erfüllen.

Junge Männer und immer mehr auch Frauen leisten Dienst und übernehmen Verantwortung für sich und für unser Land. Sie sind Helden als auch Vorbilder. Aber auch, wer in der Feuerwehr aktiv ist, wer sich bei den Samariter engagiert, wer sich in Vereinen und politischen Ämtern einsetzt – auch sie sind Helden. Sicherheit hat viele Facetten. Und die Vielfalt unseres Landes bietet auch vielfältige Möglichkeiten, wie die Sicherheit gewährleistet werden kann. Das Vertrauen zwischen Staat und Bürger ist aber keine Einbahnstrasse. Meiner Meinung nach ist auch ein liberales Waffenrecht ein wichtiges Element für eine sichere Schweiz. In unserer Miliz-Armee ist der Soldat gleichzeitig Bürger, die Soldatin gleichzeitig Bürgerin – und umgekehrt.

Schon der Bundesbrief von 1291 war ein Sicherheitsabkommen, ein Verteidigungsbündnis. Sicherheit ist DIE wichtigste Kernaufgabe des Staates. Wir dürfen deshalb die Sicherheit nicht mehr länger auf die lange Bank schieben.

Den Ausverkauf der Neutralität stoppen!

Dass es der Schweiz so gut geht und dass sie unter anderem zwei Weltkriege unbeschadet überstanden hat, verdanken wir zu guten Teilen unserer immerwährenden bewaffneten Neutralität. Doch auch dieser Pfeiler unseres Staates und des Erfolgsmodells Schweiz wackelt.

Mittlerweile stellen Politiker sogar die Forderungen, man solle Waffen und Munition liefern – an einen kriegführenden Staat! Gleichzeitig nimmt die Schweiz demnächst Einsitz in den UNO-Sicherheitsrat. Einem Gremium, wo sie dann mit autoritären Staaten wie China und Russland über Krieg und Frieden befinden soll. Diese Entwicklungen sind äusserst gefährlich.

Mit der Neutralität ist es wie mit einer Schwangerschaft. Nume es bitzeli geht nicht. Man kann noch so viele Adjektive wie „aktive Neutralität“ oder „kooperative Neutralität“ verwenden. Die Bedeutung des Wortes „neutrum“ ist klar: Es heisst „keines von beidem“. Und der innere Sinn dieses Wortes kommt heute umso mehr zum Tragen. Nur ein neutraler Vermittler – der auch von allen Seiten auch als solcher anerkannt wird – kann zwischen Kriegsparteien vermitteln.

Die Schweiz hat ihren positiven Ruf für ihre Guten Dienste nicht dadurch erhalten, weil sie überall mit dem moralischen Zeigefinger auftritt und anderen die Leviten liest. Sie leistet seit je her mit ihrer diplomatischen Zurückhaltung einen Mehrwert, indem sie als Mediatorin auftritt, zwischen Parteien vermittelt und Vorschläge zur Konfliktbewältigung unterbreitet. Ich behaupte, dass diese Guten Dienste mehr für den Frieden in der Welt beigetragen haben als zahlreiche grossspurige Ankündigungen im medialen Scheinwerferlicht.

Doch Neutralität hat immer den Preis, sich erst einmal zwischen den Fronten zu positionieren. Dort ist es am ungemütlichsten, wird man doch gleich von beiden Seiten für diese Haltung kritisiert und in die Mangel genommen. Doch dürfen wir nicht vergessen, dass jede Kriegspartei in erster Linie Partei und somit eigene Interessen verfolgt. Es braucht daher Rückgrat, eine Position der Nichtparteinahme zu postulieren und diese auch zu verteidigen. Und sobald Kriegsparteien wieder am diplomatischen Austausch interessiert sind, lernen sie den Wert eines neutralen Mittler zu schätzen.

Meine Damen und Herren, Glaubwürdigkeit ist die Währung der Neutralität. Jeder von uns hier hat eine Meinung zum Ukraine-Krieg. Jeder von uns soll seine Meinung äussern, soll den Schuldigen dieses Krieges beim Namen nennen und seine Konsequenzen daraus ziehen. Wir als Bürger können Partei ergreifen, die Schweiz als Land sollte sich jedoch von einer Parteinahme hüten. Gerade in Kriegszeiten ist es wichtig, einen kühlen Kopf zu bewahren. Lässt sich die Schweiz in fremde Konflikte hereinziehen, gefährdet sie ihre eigene Sicherheit. Schauen wir zurück: Warum hat sich die Schweiz für die Neutralität entschieden? Man verfolgte expansionistische Ziele, mischte mit an vorderster Front – solange, bis die Schweizer Truppen 1515 bei der Schlacht von Marignano eine verheerende Niederlage einsteckten. Muss man sich wieder eine blutige Nase einfangen, um aus den Fehlern von früher zu lernen?

Die Position als neutraler Kleinstaat hat die Schweiz durch zwei Weltkriege und durch den Kalten Krieg gebracht. Sie kann aus dieser Position zwischen Konfliktparteien vermitteln und leistet damit einen echten Beitrag zu Stabilität und Frieden in der Welt. Wenn wir die Neutralität weiterhin mutwillig zerstören, so entziehen wir uns das Fundament, auf dem wir über jahrhundertelang friedlich und sicher gelebt haben.

Freiheit beginnt mit der Freiheit der Rede

Wenn Sie mich nun nach diesem Einschub als Putin-Versteher abstempeln wollen, muss ich Sie enttäuschen. Der russische Einmarsch in einen souveränen Staat ist mit nichts zu rechtfertigen. Aber der Angriff Putins zeigt auch auf, dass wir uns nicht naiver Vorstellung blenden lassen dürfen. Grossmächte haben immer und werden immer Macht vor Recht setzen. Und dagegen hilft letztendlich nur eine glaubwürdige Abschreckung mittels einer gut ausgerüsteten Armee.

Das Verhalten Putin kann man nicht zu rechtfertigen und ist für mich völlig unverständlich. Was ich aber noch weniger verstehen kann, ist, mit welcher Vehemenz in unseren Breitengraden mittlerweile die offene Debatte darüber und auch über andere Themen unterbunden wird.

Statt den offenen Diskurs zu leben, herrscht zunehmend eine rhetorische Gleichschaltung:

  • Sie finden die Sanktionen gegen Russland kontraproduktiv? Sie sind ein Putin-Versteher!
  • Sie finden ein Verbot von Ölheizungen für übertrieben? Sie sind ein Klimaleugner!
  • Sie sind gegen eine Massenzuwanderung in unser Land? Sie sind ausländerfeindlich!
  • Sie finden, dass die Debatte über Unisex-Toiletten unnötig? Sie sind homophob – oder schlimmer noch – Sie sind transphob!

Merken Sie etwas…?

Es ist äusserst bedenklich, dass man seine Gedanken heute nicht mehr frei äussern kann, ohne gleich in eine Schublade gesteckt und damit mundtot gemacht zu werden. So wird es auch zunehmend schwieriger, Probleme beim Namen zu nennen. Autokraten gehen genau gleich vor: Wer es wagt, Kritik zu äussern, wird weggesperrt oder hat mit grossen wirtschaftlichen und persönlichen Einschränkungen zu rechnen. Bei uns wird man noch nicht weggesperrt, aber die Cancel Culture mit Boykott-Aufrufen gehen allesamt in die gleiche Richtung.

Es grenzt wahrlich schon an Ironie, dass wir uns in der Schweiz in punkto Meinungsäusserungsfreiheit zunehmend einem Russland Putins annähern. Dabei wäre genau die aktive und gelebte Meinungsfreiheit die beste Werbung, welche die Schweiz und generell der Westen der Welt anbieten kann.

Ich kann und muss sie dazu aufrufen: Verteidigen Sie die Meinungsäusserungsfreiheit! Sprechen Sie offen und nennen Sie Probleme beim Namen. Gerade wenn es um Missstände geht, braucht es mutige Menschen, welche bereit sind, diese überhaupt einmal zum Thema zu machen. Es war übrigens auch ein Russe, der dies begriffen hat: Dieser Mann hiess Michail Gorbatschow. Sein Schlagwort war «Glasnost» – Offenheit.

Finanzen

Mir scheint es manchmal, – und am 1. August hört man das von Vertreterinnen und Vertretern der Politik oft – dass die Schweiz so etwas wie eine Insel der Glückseligen sei. Wir messen uns mit anderen Staaten und stellen fest, dass es uns besser geht. Ja, das stimmt. Aber woher kommt dieser Wohlstand? Wir Schweizerinnen und Schweizer arbeiten länger als beispielsweise die Franzosen mit ihrer 35-Stunden-Woche. In der Schweiz ist die Steuerbelastung tiefer als beispielsweise in Deutschland, wo 19% Mehrwertsteuer bezahlt werden muss. Die Arbeitslosigkeit ist tiefer als beispielsweise in Italien, wo rund jeder Elfte ohne Erwerb ist. Wir sind freier, die Rahmenbedingungen besser.

Man kann durchwegs sagen: Uns geht es besser als anderen. Aber wir müssen aufpassen, dass wir diese Vorteile nicht leichtsinnig aufgeben. Schon heute nimmt bei der öffentlichen Hand der Druck zu, mehr Geld auszugeben als vorhanden ist. Wir haben während Corona Milliarden aufgewendet. Wir konnten dies tun, weil wir in den Jahren zuvor nicht überbordet haben. Gelungen ist dies aber nur aufgrund klarer Vorgaben wie einer griffigen Schuldenbremse, welche den Staat dazu zwingt, sich im Rahmen seiner Möglichkeiten zu bewegen.

Wo solche Vorgaben fehlen, wird es rasch düster. Ich erinnere an dieser Stelle an die Finanzlage der Stadt Biel. Als ich vor zehn Jahren in den Stadtrat gewählt wurde, lagen die Schulden bei etwas über 500 Millionen Franken. Innerhalb der nächsten paar Jahre wird die Marke von einer Milliarde überschritten sein. Nun muss einerseits gespart und andererseits gleichzeitig die Steuern erhöht werden. Und das ausgerechnet in einer Zeit, wo viele Menschen mit einer sprunghaften Inflation zu kämpfen haben.

Finanzen sind im Grunde etwas Einfaches, wenn man sich an drei Grundsätze hält:

  1. Gib nicht mehr Geld aus als du einnimmst.
  2. Setze Prioritäten.
  3. Trenne Notwendiges von Wünschenswertem und verzichte bei Bedarf auf Letzteres.

Jetzt kommt der schwierige Teil für Sie als Bürger: Finden Sie Politiker, welche sich an diese drei Grundsätze orientieren…

 

Bundesrat muss Energieversorgung sicherstellen

Nein, die Schweiz ist keine Insel der Glückseligen, fernab jeglicher Probleme. Aber wir sind ein Land der Möglichkeiten, sofern man darauf achtet, gute Rahmenbedingungen zu schaffen und diese zu verbessern, damit man diese Möglichkeiten auch ergreifen kann.

Finanzen sind ein solcher Bereich, ein anderer ist die Landesversorgung, namentlich die Versorgung mit Energie. Und dort stehen wir Stand heute vor sehr grossen Problemen. Man muss schon sagen: Es herrscht Alarmstufe Dunkelrot. Der Bund warnt eindringlich vor einer Strommangellage bereits ab dem nächsten Winter. Firmen arbeiten an Notfallplänen und rechnen damit, dass ihnen über Stunden der Strom abgestellt wird. Wir werden in unseren Wohnungen sitzen und frieren.

Ein solches Szenario wäre vor kurzem noch undenkbar gewesen. Ein wohlhabender Industriestaat wie die Schweiz ist nicht fähig, genug Energie für die Bevölkerung und die Wirtschaft sicherzustellen? Das klingt wie ein schlechter Witz. Jetzt droht es Wirklichkeit zu werden.

Diese Krise ist zum einem grossen Teil selbstverschuldet, weil man auch hier die Prioritäten ausser Acht gelassen hat. Statt eine sichere und kostengünstige Stromproduktion im Inland zu gewährleisten, setzt man auf Importe aus dem Ausland.

Dabei liegt es auf der Hand, dass wir gerade bei der Stromproduktion mehr hier vor Ort tun müssten. Immer mehr Menschen leben in der Schweiz, wo jeder einzelne immer mehr Strom benötigt. Allein in der Mobilität setzt man zunehmend auf elektrisch-betriebene Fortbewegungsmittel wie E-Autos und E-Bikes.

Statt die Stromerzeugung ebenfalls auszubauen, legt man Kraftwerke, wie beispielsweise das Kernkraftwerk Mühleberg ersatz- und alternativlos still. Man muss es klar und deutlich festhalten: Diese Strategie hat sich als realitätsfremd entpuppt. Der alleinige Ausbau von Wind- und Solar-Anlagen wird den immer grösseren Bedarf nicht decken können. Zumal diese Anlagen nur dann Strom erzeugen, wenn der Wind weht und die Sonne scheint.

Dass die Vorsteherin des eidgenössischen Energiedepartementes nun Notfallkraftwerke bauen will, die ausgerechnet mit Gas und Öl betrieben werden sollen, macht deutlich, dass sich die Realität nicht nach Wunschvorstellungen richtet. Verbote und Einschränkungen schaden mehr als sie nützen. Für die Stromerzeugung müssen wir alle verfügbaren Technologien nutzen. Auch ein Tisch braucht mehrere Standbeine, um stabil stehen zu können.

Eine sichere Energieversorgung hat höchste Priorität. Der Bundesrat muss alles unternehmen, um die drohenden Blackouts abzuwenden. Die Bevölkerung und die Unternehmen sind auf eine sichere und vor allem auch bezahlbare Energieversorgung angewiesen.

Eine fiskalische Massnahme könnte die Landesregierung übrigens gleich sofort und ohne Umschweife umsetzen: Heute verlangt der Staat auf einen Liter Benzin nicht nur Mineralölsteuer, sondern auch einen Steuerzusatz. Und auf beides verrechnet er überdies auch noch die Mehrwertsteuer. Diese Mehrfachbesteuerung für das gleiche Gut ist eine Frechheit und eine unnötige Belastung für die Konsumenten und für das lokale Gewerbe.

Die unabhängige Lebensmittelversorgung stärken!

In punkto Landesversorgung darf neben der Energie auch die Landwirtschaft nicht vergessen gehen. Unsere Bauern produzieren qualitativ hochstehende Lebensmittel. Die produzierende Landwirtschaft darf nicht mit bürokratischen Knebeln eingeengt werden. Wie bei der Energie muss auch die Produktion einheimischer Nahrungsmittel gesteigert werden, damit die Abhängigkeit von Importen aus dem Ausland verringert werden kann.

Fazit

Ich habe nun einiges über Selbstbestimmung, Eigenständigkeit, Sicherheit und Freiheit gesprochen. Es ist kein Zufall, denn genau diese Themen lagen der Gründung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vor über 700 Jahren zugrunde.

Und in diesen sieben Jahrhunderten musste jede Generation aufs Neue Antworten zu diesen Themen finden. Einer der bekanntesten Kinder der Gemeinde Schwadernau war Bundesrat Rudolf Gnägi. Er war zwischen 1966 und 1979 Mitglied der Landesregierung und führte in seiner Amtszeit zuerst das Departement für Energiewirtschaft und danach das Militärdepartement. Während Gnägis Amtszeit war die Schweiz im Kalten Krieg und durchlebte die Öl-Krise, Gnägi selbst leistete während des Zweiten Weltkriegs Aktivdienst.

Die junge Generation hat das Glück, von den Alten lernen zu können. Gewiss, früher war nicht alles besser. Aber heute ist es auch nicht automatisch besser, nur weil man meint, es anders machen zu müssen.

Meine Damen und Herren, wie bei früheren Generationen gibt es auch für die Herausforderungen unserer Zeit keine Patentrezepte. Ich jedenfalls kann Ihnen leider kein Ei des Kolumbus präsentieren. Da haben es die Linken in der Stadt Biel besser: Die wissen nicht nur alles, sie wissen auch alles besser.

Ich bin aber davon überzeugt, dass Herausforderungen am besten gelöst werden können, wenn man sich auf das Wesentliche konzentriert. Wesentlich ist meiner Ansicht nach folgendes:

  • Eine freie Schweiz, wo jeder seine Ansichten frei äussern kann.
  • Eine sichere Schweiz, die in der Lage ist, die Freiheit unseres Landes und seiner Bürger zu verteidigen.
  • Eine unabhängige Schweiz, die sich nicht des Zeitgeistes wegen in alternativlose Sackgassen manövriert, sondern den Willen zur Unabhängigkeit hochhält.
  • Eine selbstbestimmte Schweiz, welche auch der nächsten Generation eine intakte Willensnation überreichen kann.

Zum Schluss möchte ich Sie ermuntern: Hauchen Sie der Willensnation Schweiz Leben ein. Nehmen Sie die Zukunft unseres Landes in Ihre Hand!

Viele von Ihnen sind in Vereinen aktiv. Sie teilen gemeinsame Interessen und pflegen unter anderem auch das Gesellige. Das ist manchmal ein Chrampf, eine echte Büez, welche unsere Gesellschaft aber zusammenhält. Die Hornussergesellschat Biel-Schwadernau hat heute sogar diese tolle 1. August-Feier auf die Beine gestellt. Ich danke der HG herzlich für ihren Einsatz!

Nehmen Sie, geschätzte Damen und Herren, aber auch ihre politischen Möglichkeiten wahr. Gehen Sie abstimmen, gehen Sie wählen. Noch besser ist, wenn Sie sich selber für ein politisches Amt zur Verfügung stellen. Niemand kann Sie besser in einem Parlament vertreten als Sie selbst! Und ich bin sicher, dass sich auch Ihre Gemeindepräsidentin über einen spannenden Wahlkampf mit möglichst vielen Herausforderern freut.

Unsere Institutionen, unsere Volksrechte, unsere Traditionen und unsere Gesellschaft sind Gefässe. Sind diese Gefässe leer, bleibt nur ein dumpfer, hohler Klang zurück. Füllen wir sie also mit Leben und tragen wir Sorge dazu!

Vive la Suisse, es lebe die Schweiz! Besten Dank!

Tausende Feministinnen nehmen den Berner Bundesplatz ein

Die feministische Bewegung hat auch nach der Pandemie viel Zustrom. Es sind mittlerweile aber fast ausschliesslich linke Gruppierungen, die den Ton angeben.

Ein lila Meer an Fahnen, Kopftüchern und mit Venussymbolen versehenen T-Shirts machte sich kurz nach Feierabend auf dem Berner Bundesplatz breit. Feministinnen und Feministen trafen sich am 14. Juni zu «ihrem» Tag, dem Tag des Frauenstreiks.

Wohl waren es mehrere Tausend Menschen, die zusammenkamen. Viele suchten sich lieber etwas abseits des sonnenüberströmten Bundesplatzes ein Plätzchen am Schatten, anstatt ihren Protest wirklich sichtbar zu machen.

Klar ist aber, dass die feministische Bewegung nach wie vor breit mobilisieren kann. Auch in anderen Schweizer Städten gingen Tausende Menschen auf die Strasse. Der Schweizer Gewerkschaftsbund spricht von insgesamt 50’000 Menschen, die schweizweit für die Gleichstellung demonstrierten. Und dieser Mobilisierungserfolg kommt nicht von ungefähr.

Pandemie macht Probleme sichtbar

Vor der Pandemie schafften es in Bern auch die Demos von «Fridays for Future», Tausende Menschen auf die Strasse zu bringen. Während die Klimajugend aber spürbar unter Corona gelitten hat, blieb die feministische Bewegung auch nach dem grossen Frauenstreik 2019 in der Öffentlichkeit stets präsent. In aktuellen Debatten, wie etwa der Rentenreform «AHV 21» oder der Revision des Sexualstrafrechts, prägen sie den politischen Diskurs massgeblich mit.

Itziar Marañón ist Sprecherin des Feministischen Streikkollektivs Bern, welches die verschiedenen Aktionen des Frauenstreiktags in der Stadt Bern koordiniert und die Demo organisiert hat. Für sie ist die starke Mobilisierung des Frauenstreiks das Resultat der vielen Arbeit, die hinter den Kulissen von verschiedenen Organisationen und Gruppierungen geleistet wird. «Wir blieben auch während der Pandemie in unzähligen Online-Sitzungen stets miteinander in Kontakt.»

Die Aktualität feministischer Anliegen und die persönliche Betroffenheit seien auch nach wie sehr gross. Nach dem 14. Juni 2019 habe sich zwar einiges bewegt. So wurden bei den nationalen Wahlen 2019 so viele Frauen ins Parlament gewählt wie nie zuvor. Die Unterschiede bei der Gleichstellung seien aber deswegen nicht kleiner geworden, sagt Marañón. «Die Pandemie hat bestehende Probleme, wie etwa häusliche Gewalt oder unbezahlte Betreuungsarbeit, sogar noch sichtbarer gemacht.»

Deshalb sei es auch so wichtig, dass man diese Anliegen immer wieder auf die Strasse trage. «Es ist auch ein Zeichen an jene, die unsere Forderungen noch immer ignorieren», sagt Marañón. Sie sollen sehen, dass die feministische Bewegung nicht einfach von selbst verschwinden werde.

Vorwurf der Rosinenpickerei

So dezidiert die Feministinnen ihre Anliegen vortragen, so dezidiert ist oftmals auch der Widerstand dagegen. Kein Verständnis für deren Forderungen hat beispielsweise Sandra Schneider, SVP-Grossrätin aus Biel. Vor drei Jahren forderte sie die Abschaffung der kantonalen Fachstelle für Gleichstellung. Sie sagt, die Gleichstellung von Frau und Mann sei heute längst gelebter Alltag.

«In den letzten 70 Jahren wurden riesengrosse Schritte gemacht», sagt Schneider. Die Mitspracherechte, für welche die Frauen früherer Generationen gekämpft haben, seien mittlerweile Tatsache. Wenn heute noch jemand benachteiligt werde, dann seien es die Männer, sagt Schneider. «Es braucht zum Beispiel eine rechtliche Gleichstellung beim Rentenalter oder bei der Militärpflicht.» Dass feministische Gruppierungen sich dagegen sträuben, nennt Schneider eine «Rosinenpickerei».

Auch Argumente, dass Frauen in der Arbeitswelt noch immer mit Nachteilen zu kämpfen haben, will Schneider nicht gelten lassen. «Im Gegenteil. Frauen sind heute viel besser vernetzt und schaffen es auch von sich aus, Karriere zu machen.» Die SVP-Politikerin findet, dass linke Frauen sich zu oft in eine Opferrolle begeben und nach dem Staat rufen, anstatt eigenverantwortlich und selbstbestimmt ihr Leben gestalten.

Linke Gruppierungen dominieren

Auf dem Bundesplatz sahen die Teilnehmerinnen und Teilnehmer das naturgemäss anders. Viele Plakate und Transparente forderten explizit bessere Sozialleistungen. Neben einem Nein zur Rentenreform – über die im Herbst abgestimmt wird – etwa auch Lohn für Haus- oder unbezahlte Pflegearbeit.

Auffällig war, dass im Vergleich zum Frauenstreik 2019 fast ausschliesslich linke Parteien und Gruppierungen auf dem Bundesplatz sichtbar waren. Es bleibt eine Herausforderung, für feministische Anliegen eine genug grosse Allianz zu bilden, um politische Mehrheiten zu finden.

Itziar Marañón hofft, dass der Frauenstreik vom 14. Juni 2019 hier auch in Zukunft noch als verbindendes Kollektiverlebnis dienen wird. Damals demonstrierten Frauen von links bis tief ins bürgerliche Lager gemeinsam für die Gleichstellung. «Der 14. Juni bleibt ein Tag für alle, die etwas verändern wollen», sagt Marañón.

Quelle: Quentin Schlapbach, Berner Zeitung